L'étagement est une spécificité des milieux montagnards.
Il s'explique par les modifications des conditions climatiques avec l'altitude, lesquelles modifications ont des incidences sur la distribution de la faune, de la flore et sur les caractéristiques des dynamiques morphologiques.
L'étagement exprime donc la transformation progressive et/ou brutale (au moment du franchissement de certains seuils) de l'ensemble du géo système (composantes morphologique, biologique, climatique) lorsque l'altitude augmente (...)
[...] Et cela d'autant plus que la haute montagne n'autorise guère d'erreur. Conclusion générale L'idée principale sur laquelle il fallait insister c'est le fait que l'évolution des risques en montagne ne doit pas être abordée uniquement à partir des données naturelles mais en incluant l'évolution de l'occupation et de la mise en valeur du milieu. Document 1 : Les relations hommes/nature dans le Massif central. (B. Valadas) Le terroir privilégié est le replat : les pentes y sont modérées, les sols épais et évolués, le microclimat favorable. [...]
[...] Les premières pentes des versants : jadis lieux d'implantation des villages montagnards, des auréoles de cultures et de prairies. Lieux d'implantation des équipements hydroélectriques de 1ère génération. Très souvent marquées par la déprise démographique mais lieux d'implantation des nouvelles rampes d'accès aux stations. Les versants au-dessus des épaulements : Espaces réservés aux alpages, zone de remues et d'estive. Espace privilégié d'implantation des stations de 3ème génération, dites stations intégrées (cf. sur le site, les stations de différentes générations). Une très grande partie des enjeux économiques actuels se localisent ici. [...]
[...] L'étage de la haute montagne : jadis peu investis. Aujourd'hui, espace de conquête touristique (ski d'été derniers espaces montagnards sauvages parfois protégés via les parcs naturels L'étagement des risques, esquisse typologique Pour la localisation des étages cf. annexes 2 et Des vallées vulnérables dominées et sources de nuisances Les mots ont un sens : vulnérables renvoie à la concentration des richesses et des hommes dans les vallées. Beaucoup de monde et d'importants équipements sont exposés aux aléas naturels. Dominées renvoie à ce qu'on appelle l'effet de domination en géomorphologie, c'est-à-dire le fait que situées en aval, au pied des versants, les vallées reçoivent tout ce qui vient d'en haut : les glissements, les coulées boueuses, les chutes de pierres, les crues torrentielles, les avalanches etc. [...]
[...] b : Hauts croupes : secteurs difficiles à mettre en valeur, pentes fortes, sols minces, secs, caillouteux, milieux froids et ventés. Intégration au système agraire : défrichement, landes à bruyères et pacage extensif. c : fonds humides en permanence ; mauvais pâturages. d : entre a et l'eau pouvait être contrôlée : drainage et irrigation combinés ; prés de fauche, clef de nombreuses exploitations. Légende 1 : village 2 : lande à bruyère 3 : champs labourés avec banquette à l'aval 4 : prés de fauche avec système d'irrigation 5 : pâturages humides PNN Etage sommital. [...]
[...] Quelles sont les représentations que nos sociétés actuelles ont du risque en montagne ? En quoi ces représentations peuvent elles aller jusqu'à représenter des facteurs de risque ? Pour traiter la question des risques en montagnes on aborde les points suivants : Analyse des facteurs naturels et anthropiques des risques en montagne. La question du risque entre nature et société, ou comment prendre en compte les conséquences des transformations de la montagne par les sociétés. Etude de la distribution spatiale du risque : proposition typologique Les facteurs des risques en montagne 1. [...]
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