La quasi totalité de la chaleur reçue à la surface de la Terre provient du rayonnement solaire puisque la chaleur interne de la Terre (le flux géothermique) ne représente que le dix millième de l'énergie solaire et que celle qui vient du reste de l'univers (rayonnement cosmique, lumière des étoiles) est de l'ordre du millionième (...)
[...] En effet pour un rayon solaire de section la quantité d'énergie qui arrive au sol frappe une section a , plus petite dans le cas de rayons arrivant perpendiculairement au sol que la section dans le cas où le rayon est incliné, l'énergie se dispersant alors sur une surface plus grande. Ainsi s'expliquent les différences de valeur du rayonnement. De plus, si les rayons sont très inclinés par rapport à la surface terrestre, ils vont traverser une épaisseur d'atmosphère plus importante. [...]
[...] C'est le rayonnement solaire qui est absorbé par le sol: 168 diffusée (voir plus bas) : La diffusion peut être assimilée à de multiples réflexions dans toutes les directions à partir des molécules de gaz, des poussières, des impuretés contenus dans l'air. La diffusion Rayleigh des molécules d'azote et d'oxygène explique la couleur bleue du ciel. La diffusion pas les aérosols donnent le ciel blanc des brumes sèches d'Afrique. La Terre émet aussi de la chaleur. o Un phénomène physique simple nous enseigne que, le fait pour un corps d'être à une température donnée s'accompagne de l'émission de rayonnement. Pour la Terre sa température de entraîne une émission dans les infrarouges de 390 W par . [...]
[...] Les versants modifient l'angle d'incidence des rayons solaires. Sur les versants au soleil (l'adret) l'angle de la pente s'ajoute à l'angle d'incidence des rayons solaires et peuvent donner des valeurs très fortes : un versant de frappé par des rayons de à midi, connaît, en fait une incidence des rayons de 90°. Sur les versants à l'ombre (ubac) c'est le phénomène inverse. Les températures à la surface de la Terre Face à la complexité d'étude des phénomènes radiatifs, en particulier celui des déperditions de chaleur, l'étude des températures semble un indicateur simple de la chaleur reçue par la Terre à chaque point du globe. [...]
[...] L'ensoleillement qui tient compte, certes de l'illumination, mais aussi de la nébulosité intervient directement sur le rayonnement reçu au sol. Les valeurs les plus fortes se retrouvent dans les déserts chauds subtropicaux (10 heures d'ensoleillement en moyenne pour l'année), les régions méditerranéennes présentant des bilans flatteurs à 8 heures), les régions équatoriales se contentant de 5 à 6 heures, les milieux tempérées océaniques de 4 à 5 heures, les milieux polaires de moins de 3 heures. Les zones intertropicales ont donc un bilan radiatif positif 120 , les zones polaires et même tempérées, un bilan négatif (250 et 80 Le passage de positif à négatif se situe vers de latitude. [...]
[...] Le soleil : source d'énergie Le soleil est une véritable centrale nucléaire. Les noyaux d'hydrogène se transforment en l'hélium (He). Lors de cette nucléosynthèse, une petite partie de l'hydrogène initial (moins de est détruite en donnant de l'énergie rayonnante. Au cours de cette transformation la température atteint 15 Millions de degrés au cœur du Soleil, 6000° en surface. L'énergie solaire arrive donc sous forme de rayonnement qui est une onde. Toute onde se définit pas sa longueur d'onde et sa fréquence qui donne son spectre. [...]
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