Cours de géographie milieux réalisé à partir de documents universitaires sur les différents éléments de la géographie milieux comme le terrain pour le géographe, son travail de fond et aussi une définition du paysage géographie avec présentation de l'outil de l'échelle à l'aide de documents.
[...] Voici un schéma très simple qui suggère l'organisation d'un lieu : on y reconnaît diverses "populations", naturelles (des vallons, des cours d'eau, et des arbres) et humaines (représentées sur le croquis par les géostructures fixes que sont les maisons). Chacune occupe une certaine position et possède une certaine densité. Sur cet "instantané", tout semble immobile. Maintenant une série de schémas va figurer le fonctionnement du lieu : certaines "populations" agissent sur les autres et modifient leur densité. Le mouvement est introduit par le temps . Les cours de cette année vont insister sur la desription, première phase du travail géographique. Ils ont pour tâche première de vous initier à l'approche structurale du terrain. [...]
[...] Ils appartiennent à un certain nombre de types (formes du relief, végétaux, constructions humaines) qui varient dans leur nombre et leur localisation. Chaque type représente une "population" et la répartition dans l'espace de ces populations détermine, à un moment donné, un certain "paysage". - Sur la série de croquis ou sur cette suite de photos, qui représentent l'éruption du Saint-Helens, en mai 1980, le terrain évolue sous les yeux de l'observateur. Les populations, l'homme bâtisseur sur les croquis, le volcan sur les photos, "fonctionnent", c'est-à-dire, comme nous l'avons déjà vu, elles agissent en modifiant leurs structures ou celles qui les environnent. [...]
[...] I Paysage et territoire. Le terrain possède une double personnalité . suivant qu'on le considère sous ses dimensions "horizontales" (=liées à l'espace) ou "verticales (=liées au temps) . Pour la cerner, on peut revenir sur les photos ou les figures précédemment présentées. Sur les photos ou sur chaque figure prise isolément, le temps est annulé ; le terrain offre au regard de l'observateur un ensemble de structures fixes, qui peuvent être distinguées grâce à de multiples discontinuités spatiales, des limites (murs, ruptures de pente, silhouettes des arbres, berges des cours d'eau, etc . [...]
[...] Il existe ainsi une taxonomie des êtres vivants distinguant le règne animal et le règne végétal et aboutissant à la définition des espèces (voir le chapitre sur la biosphère en Milieu II). De semblable façon, le géographe peut organiser les différentes échelles d'analyse en une "taxonomie scalaire". Ce tableau propose une telle nomenclature. Celle-ci peut être discutée entre les chercheurs dans sa lettre (cf. les écarts entre les diverses tentatives : J. TRICART principes et méthodes de la géomorphologie" pp à 90 ; O. DOLLFUS "L'espace géographique" pp à 28 ; J. [...]
[...] Ils ne peuvent être abordés qu'à l'aide des cartes car, sauf pour un observateur placé dans la stratosphère (ou plus haut aucune vision directe du terrain n'est possible. - En revanche, les ordres inférieurs (-ordres 5 à s'intègrent dans des paysages classiques, ils peuvent être appréhendés directement par l'œil humain. Ils correspondent à l'échelle du terrain. L'appartenance d'un paysage à tel ou tel ordre de grandeur influence son agencement. Les géostructures qui le marquent ou le géosystème qui l'anime possèdent certains caractères. [...]
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