Les documents insistent sur les différentes industries touchées : raffinerie de Tupras, usines chimiques, agro-alimentaires, papeteries, etc. et surtout sur ce que ces industries représentaient dans le total des richesses nationales (86% de la consommation pétrolière du pays provenait de la raffinerie en flamme). On devine facilement que ces pertes, dans un contexte de désorganisation de la société, ne peuvent que porter un coup à la croissance économique (...)
[...] Le séisme d'août 1999 en Turquie, une catastrophe humaine et économique 1. L'ampleur des dégâts matériels Document 2 : les immeubles écroulés, les gravats épars : vous insistez sur le paysage apocalyptique qui suit le séisme. Vous expliquez les écroulements par le passage des ondes sismiques (notamment les ondes S à secousses horizontales comme le suggère la rupture des murs et piliers soutenant les dalles de bétons qui se sont empilées les unes sur les autres (document 2). Vous pouvez proposer l'hypothèse d'une amplification (classique) des dommages par le nombre important des répliques (200) dont certaines de forte magnitude. [...]
[...] La ville d'Izmit est la plus proche de l'épicentre du séisme Dans certains des documents suivants il est fait allusion non seulement au séisme d'Izmit mais également à un autre séisme survenu la même année à Taiwan. [...]
[...] Liste des documents Séisme en Turquie en 1999[1] C'est à Izmit[2], ville industrielle sur la côte, très peuplée, de la mer de Marmara, que le tremblement de terre a été le plus violent. Des rues entières se sont écroulées, emprisonnant les habitants surpris en plein sommeil. Dans les rues, des dizaines de personnes, certaines couvertes de sang, sont allongées sur des couvertures tandis que les plus valides, par centaines, fouillent les gravats. Les routes sont coupées, un pont s'est effondré et, dans l'après-midi, la ville était toujours noyée dans l'épaisse fumée noire échappée de la raffinerie de pétrole en feu depuis l'aube. [...]
[...] Un séisme touchant Istanbul, mais dont on ne peut connaître la magnitude, étant quasiment programmé, c'est à une véritable course de vitesse entre l'accumulation des pressions tectoniques et le développement économique, technique et financier du pays à laquelle on assiste. On sait en effet que le niveau de développement d'un pays joue un rôle non négligeable sur le bilan humain d'une catastrophe, mais sans pour autant la supprimer, l'exemple de Kobé en 1995 le rappelle. Quelques conseils : sur l'échelle MSK repérez quelques faits significatifs : effondrement total des bâtiments, ponts effondrés, routes coupées . N'oubliez pas que l'intensité d'un séisme dépend du lieu de l'observation. Repérez la façon dont les bâtiments semblent avoir été détruits. [...]
[...] On pense que cela entraînera une baisse de la croissance de en 2000. On a pu craindre une diminution des exportations, il n'en a rien été : simplement une tension passagère sur le marché des composants électroniques dont Taiwan est un des principaux fabricants. Le pays a démontré qu'il savait surmonter les difficultés mais, outre les dégâts, l'idée du danger pourrait demeurer, inciter les industriels à s'installer plus encore sur le continent et détourner les touristes : le Centre, région la plus touchée, est la région la plus touristique. [...]
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