Il y a aujourd'hui plus de 6 milliards d'habitants sur la planète. Ces hommes se répartissent sur l'oekoumène qui est l'espace habité du globe. Or la planète est recouverte aux deux tiers par les eaux. Ce tiers de terres émergées ne regroupe pas la population de manière uniforme.
En effet, si on peut calculer une densité moyenne de 46 habitants au kilomètre carré (hab. /km2), les densités réelles s'étendent de 0.026 hab. /km2 au Groenland à plus de 500 hab. /km2 dans le delta du fleuve Rouge au Vietnam. Ces contrastes illustrent une répartition hétérogène de la population, faite de zones pleines séparées par des espaces quasiment vides (...)
[...] Il faut alors chercher dans quelle mesure l'homme a une action dans le processus de peuplement. La répartition mondiale de la population en habitants/km2 II) DEVELOPPEMENT 1ère partie : La nécessité première de nourriture et de sécurité pourrait expliquer cette succession de foyers de population et d'espaces vides. Certains milieux sont en effet plus contraignants tandis que d'autres semblent très confortables Ainsi, les espaces vides sont liés à des facteurs naturels limitants. Les climats arides ne parviennent pas à fournir suffisamment d'eau pour mettre en place une agriculture dont les rendements pourraient nourrir une grande population. [...]
[...] La proximité des côtes est aussi un facteur favorisant puisque 60% de la population mondiale s'est installée à moins de 100km de la mer. Les principaux climats du monde Transition : Ces liens de cause à effet pourraient sembler clairs, logiques et indiscutables, s'il n'y avait quantité d'exceptions sur l'ensemble de la planète. On retrouve en effet des densités de population très variables pour des conditions climatiques, hydrographiques, pédologiques très semblables. 2ème partie : Pour un même climat chaud et humide, a priori propice d'une part à la culture mais d'autre part aux maladies, on observe deux densités complètement différentes entre l'Amazonie et l'Indonésie. [...]
[...] C'est en Bolivie que l'on trouve la culture la plus haute celle de la pomme de terre. A contrario, les espaces pleins peuvent être expliqués par des facteurs naturels favorisants. La présence d'eau, caractérisée par l'hydrographie, parait être le facteur le plus important et créant les milieux parmi les plus peuplés de la planète, les grandes vallées fertiles des fleuves et les grands deltas. Rappelons le delta du fleuve Rouge avec plus de 500 hab. /km2. La qualité des sols, étudiée par la pédologie, leur confère un potentiel nutritif plus ou moins grand. [...]
[...] L'Egypte avait pu adopter et développer un système d'irrigation sous un régime pharaonique. De même, Java, par un système politique autoritaire a su poursuivre la politique agricole débutée pendant la domination néerlandaise. Une autorité permet d'organiser un système agraire performant par des techniques d'encadrement de la population et de son mode de vie. Mais pour permettre l'expansion de la population d'un pays, celui-ci doit être dans une position lui permettant d'échanger avec les autres pays. C'est là que se posent les limites d'un régime autoritaire, souvent isolé de ses voisins. [...]
[...] Or la planète est recouverte aux deux tiers par les eaux. Ce tiers de terres émergées ne regroupe pas la population de manière uniforme. En effet, si on peut calculer une densité moyenne de 46 habitants au kilomètre carré (hab. les densités réelles s'étendent de 0.026 hab. /km2 au Groenland à plus de 500 hab. /km2 dans le delta du fleuve Rouge au Vietnam. Ces contrastes illustrent une répartition hétérogène de la population, faite de zones pleines séparées par des espaces quasiment vides. [...]
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