Géographie du développement, questions, enjeux économiques, migration, environnement, enjeux sanitaires, monde, IDH, PIB, PNUD, inégalités, développement humain, OIM, terrorisme, réchauffement climatique, urbanisation, écosystèmes, agriculture, Commission Rockeffeller Foundation-Lancet, OMS, maladies infectieuses
D'après le Programme des Nations Unies pour le Développement, le développement se définit comme "le processus qui élargit l'éventail des possibilités offertes aux individus, en s'intéressant plus à la richesse des vies humaines au lieu de se limiter à la richesse des pays". De façon plus précise, il est possible de parler de développement économique. Il se définit comme un ensemble de transformations dites qualitatives et accompagnant l'évolution des structures économiques et sociales d'un pays.
Cette notion, étroitement liée à la croissance économique est notamment mesurable grâce au PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant, mais également grâce à l'IDH (Indice de développement humain) qui prend en compte trois principaux critères (niveau d'éducation, espérance de vie et PIB par habitant). Quant au développement humain, il est une notion qui met en avant les variations des conditions matérielles, influençant de fait, la satisfaction des besoins et des désirs, et sur les potentiels physiques, sociaux, individuels des individus.
[...] Alors, il s'agit ici du contexte géographique qui joue sur les migrations internationales, car face aux changements climatiques, toutes les populations ne seront pas forcées de migrer, selon où elles se trouvent. De fait, ce facteur augmente et augmentera particulièrement les flux de migrants internationaux, vers les terres ou du moins, les endroits plus dotés en ressources. Concernant les facteurs sociaux, ces derniers peuvent être davantage nombreux, dans la mesure où il peut s'agir d'un contexte politique particulièrement difficile et l'exemple le plus évident apparaît être celui de la guerre civile que connaît la Syrie depuis 2011. [...]
[...] Ainsi, le postulat est un développement social qui résultera automatiquement de la croissance économique et de la consommation. Alors, favoriser un développement social équitable peut être considéré comme un outil de développement économique, donc de croissance. Cependant, des débats subsistent. En effet, il n'y a pas de lien automatique entre croissance économique et développement humain généralisé. La croissance économique et le développement humain peuvent toucher qu'une partie de la population. Et pour cause, les pays émergents améliorent leur RNB par habitant (revenu national brut, défini comme le PIB, auquel sont ajoutés les revenus nets reçus de l'étranger) et leur IDH global, mais les inégalités s'accroissent (au Brésil, en Afrique du Sud et au Mexique). [...]
[...] Toutefois, lorsqu'elles le sont, les migrations peuvent être définitives. Il peut également s'agir d'opportunités de travail, plus intéressant, qui est proposé à l'étranger. Néanmoins, il s'agit surtout de travailleurs qualifiés, venant de pays du Nord et ce phénomène est appelé la fuite des cerveaux. Enfin, il peut être question d'une crise économique qui pousse les populations à émigrer pour trouver un travail. Pour conclure, les chiffres des migrations internationales apparaissent pouvoir être interprétés. En effet, les populations des Sud émigrent le plus et il s'agit avant toute chose de migrations de proximités, que ce soit pour des raisons économiques ou le désir de conserver une culture/une langue semblable. [...]
[...] De surcroît, il est important de mettre en avant l'accroissement des financements dits privés, qui entrainent l'influence de ces entités et diminuent celle des gouvernements. Alors, il est évident que l'OMS doit encore progresser dans l'objectif de la « santé mondiale », toutefois, il est vain de nier que ses œuvres entreprises depuis sa création en 1948 permettent l'amélioration de ladite santé, particulièrement dans les Pays en Voie de Développement (PVD) où ce principe était parfois loin d'être une priorité et de fait, d'être acquis. Migrants syriens sur une embarcation de fortune. [...]
[...] Il s'agit donc de la promotion de la couverture sanitaire universelle. Toutefois, malgré des forces notables, il est vain de nier que l'organisation a quelques faiblesses qui se traduisent notamment par des échecs. C'est notamment le cas pour la lutte contre le paludisme, visant à son éradication, un projet qui s'étendait des années 1945 à 1970 et qui a connu un échec, dans les pays tropicaux continentaux, notamment en Asie et en Afrique. De plus, en ce qui concerne la vaccination contre le paludisme, cette dernière constitue une autre faiblesse. [...]
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