Il s'agit de mettre en évidence les spécificités démographiques du Maghreb-Machreq, une aire géoculturelle pesant en 2000, plus de 250 millions d'habitants (79 millions pour le Grand Maghreb ; 53 millions pour la Péninsule arabique ; 48 millions pour le Croissant fertile et 70 millions pour les marges-Egypte) (...)
[...] La phase finale débute dès qu'il y a baisse de la fécondité. Il faudra quelques années pour que la transition démographique s'achève. La période 1950-1990 étudiée correspond dans de nombreux pays du Monde Arabe à la première phase de la transition où la mortalité enregistre des baisses significatives dans de nombreux pays, sauf en Mauritanie et au Yemen où la mortalité reste élevée en 2000 (succesivement 14 et 10 pour mille). Les pays ayant bien amorcé leur transition sont les pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc), l'Egypte, le Liban. [...]
[...] Dans le désert Algérien on n'atteint que très rarement les 10 habitants au Km². En Egypte, les densités les plus fortes sont observées le long du Nil : plus de 800 habitants au autour du Caire et d'Assouan. Des densités importantes dans le Delta du Nil. En Israël, près de 1500 habitants au à Haïfa, plus de 6000 à Tel Aviv et près de 24 à Be'er Sheva dans le désert du Neguev. La situation est comparable ailleurs notamment en Irak, des densités plus élevées le long des fleuves (Euphrate et Tigre) et en Libye sur la côte (Tripoli et Benghazi). [...]
[...] - L'expatriation des cerveaux. - Des flux financiers fragiles vers les pays d'émigration - IV) Présence et statut des minorités. Le mythe de l'Etat homogène. [...]
[...] La fécondité n'atteint que de 2,8 en Algérie au Liban et 2,6 en Israël. En France elle est de 1,9. Quelles conséquences sur les structures démographiques? Arabie sédouditeMauritanie Algérie Liban France Total 10- 15- 20- 25- 30- 35- 40- 45- 50- 55- Plus de moins de 20 ans Plus de -III) Des phénomènes migratoires complexes. - Des dynamiques internes favorables aux villes. - Des attractions extérieures exercées par l'Europe et les états pétroliers. - Les conséquences de ces dynamiques migratoires. [...]
[...] Le cas de la Jordanie relève de l'immigration palestinienne. On estime qu'après la guerre Israélo-Arabe (1949) palestiniens se réfugient en Jordanie. Après la guerre des 6 jours (1967) palestiniens ont franchi le Jourdain pour se rendrent en Jordanie. Enfin l'expulsion des palestiniens du Koweit après la guerre du Golfe a provoqué un afflux de palestiniens en Jordanie. Y. Courbage a estimé que la population palestinienne vivant en Jordanie avait atteint 1610000 en 1993 soit la moitié de la population jordanienne et 28,5 des palestiniens Ainsi de manière générale les pays de la Péninsule Arabique et du Golfe sont passés de 10 millions d'habitants en 1950 à 38 millions en 1990 et atteignent 53 millions en 2000. [...]
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