Une façade maritime est un espace clé dans un pays ou un continent. En effet, c'est l'interface entre l'arrière pays et l'océan qui, dans le cas des États-Unis, les relie à l'Europe à l'Est et à l'Asie à l'Ouest. C'est un espace dense en échanges et réseaux de communication, fluviale, routière ou aérienne. Ce fort dynamisme crée une forte attractivité de la zone, entraînant un phénomène de littoralisation. La façade atlantique de l'Amérique du Nord est un espace majeur à l'échelle mondiale. En effet, elle représente plus de 8000 kilomètres, allant de l'Est du Canada (golfe de Saint-Laurent) au Sud du Mexique (Cancún). Cependant, même si les trois pays qui forment cette façade font tous partie de l'ALENA (Accord de libre-échange nord-américain) et semblent oeuvrer pour une certaine unité, on peut s'interroger sur le rôle accru des États-Unis dans cette façade et donc sur la diversité de celle-ci au sein de l'Amérique du Nord et même au sein des États-Unis.
On pourra donc voir l'importance des flux dans l'unité de cette façade avec toutefois des espaces au dynamisme inégal qui créent une certaine diversité au sein de cet ensemble.
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La façade connait des flux importants grâce à une forte ouverture sur le monde. Ces flux peuvent être de nature économique, notamment grâce au commerce maritime considérable. En effet, on estime le commerce à plus d'un milliard de tonnes de marchandises par an, ce qui est à peu près équivalent au trafic Nord-Ouest de l'Europe. De plus, 4/5ème du trafic maritime en provenance de l'Europe passe par les ports de la façade Atlantique. De part cette façade, les États-Unis, le Canada et le Mexique réalisent les trois-quarts de leurs échanges. Les pôles sont également très dynamiques, puisque le Canada exporte du minerai, le Mexique du pétrole alors que les États-Unis importent du pétrole et de nombreux produits manufacturés à l'étranger. Ainsi, du Sud du Texas, à la Nouvelle-Orléans, mais également dans toute la zone côtière allant de New-York au Sud de la Virginie, ce sont des façades portuaires continues (...)
[...] En effet, on estime le commerce à plus d'un milliard de tonnes de marchandises par an, ce qui est à peu près équivalent au trafic Nord-Ouest de l'Europe. De plus, 4/5ème du trafic maritime en provenance de l'Europe passe par les ports de la façade Atlantique. De part cette façade, les États-Unis, le Canada et le Mexique réalisent les trois- quarts de leurs échanges. Les pôles sont également très dynamiques, puisque le Canada exporte du minerai, le Mexique du pétrole alors que les États- Unis importent du pétrole et de nombreux produits manufacturés à l'étranger. [...]
[...] Enfin, le Mexique présente deux types de climats : au Nord, un milieu subtropical semi-humide et au Sud, un milieu tropical, caractéristique de l'Amérique centrale. Ces régions sont moins développées mais présentent une main d'œuvre peu chère ainsi que des matières premières, comme par exemple des hydrocarbures dans le Golfe du Mexique. Enfin, le Gulf Stream (du Sud vers le Nord, partant du Mexique pour longer le littoral) ainsi que les nombreux estuaires permettent la navigation dans des conditions favorables. [...]
[...] Malgré une supériorité manifeste des États-Unis et plus particulièrement de la mégalopolis en terme de dynamisme, il semblerait qu'une certaine unité régisse les relations entre les trois pays de la façade atlantique de l'Amérique du nord tant au niveau des flux commerciaux que des flux humains. Sources : Livre de géographie Tale Nathan, programme 2001. Encyclopédie Universalis. [...]
[...] Ainsi, les frontières des États-Unis sont très dynamiques, à l'image des viles jumelles du Mexique (les maquiladoras). De plus, la région du Canada au Nord de Détroit est également une zone d'implantation des usines américaines, tout comme la région dynamique des Grands Lacs. On note également, de nombreux flux humains, notamment entre les États- Unis et le Mexique (du Sud vers le Nord) avec l'immigration légale ou pas de nombreux travailleurs mexicains, notamment en Floride ou dans les grandes exploitations agricoles. [...]
[...] La partie littorale mexicaine qui reste peu ouvert, alors que la frontière avec les États-Unis est très active, tout comme celle du Canada. Conclusion L'hyperpuissance états-unienne se retrouve donc dans l'ensemble géopolitique de l'ALENA, dont les trois pays signataires présentent une façade atlantique dynamique. Ainsi, malgré d'importants flux humains et commerciaux entre ces pays et à l'intérieur même des États-Unis, des disparités en partie dues aux conditions géographiques naturelles qui expliquent les conditions d'installation des colons. Cependant, malgré l'hégémonie des États-Unis, ils dépendent beaucoup du Mexique et du Canada et du Mexique avec lesquels s'est établi une sorte de marché commun. [...]
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