Dossier de Géographie abordant la problématique de l'assèchement de la Mer d'Aral.
[...] La vrai solution doit s'attaquer aux causes immédiates de la disparition de la Mer d'Aral. Ainsi, une réforme de l'agriculture et une réorientation fondamentale de l'économie en limitant la consommation d'eau pourraient permettre une remontée du niveau de l'eau. Outre les dispositions d'urgence précédemment décrites, les mesures à prendre pour sauver la Mer d'Aral devraient, entre autre, comprendre aussi : une formation et une information sur les pratiques d'irrigation, de fertilisation et de lutte phytosanitaire[36]; une réduction des surfaces cultivées en coton et une augmentation des rendements ; un abandon de la monoculture de coton ; un développement des cultures fourragères et de l'élevage ; un développement de cultures ne consommant que peu d'eau ; une reforestation afin de fixer sels, poussières et sables. [...]
[...] N'oublions pas que le Kazakhstan compte plus de 6.000 kilomètres de frontières communes avec la Russie au nord et environ 1.500 kilomètres avec la Chine au sud. L'amélioration des relations avec ces deux puissants voisins demeure un facteur déterminant pour l'avenir de ce grand pays coincé entre deux grandes puissances. Les principaux cours d'eaux sont: l'Ichim ( 2.450 kilomètres), le Tobol ( 1.591 kilomètres), l'Irtych ( 2.970 kilomètres). Depuis 2003, un désaccord existe entre deux sources, pourtant réputées fiables, en ce qui concerne la population du Kazakhstan : le gouvernement américain dénombre actuellement habitants alors que l'ONU et la Banque Internationale donnent une estimation de habitants. [...]
[...] L'Asie centrale fut intégrée à une économie soviétique qui augmenta la spécialisation agricole et industrielle de chaque Etat. L'extension des surfaces consacrées au coton a donc suivi la tendance retracée dans le graphique ci-dessous : Source : http://senat.fr/rap/r97-412/r97-41233.html Cette politique fut en particulier accentuée sous Brejnev[19] par sa politique d'unification économique nationale. Ainsi, il imposa une plus grande centralisation dans la planification et la gestion économique. La spécialisation territoriale se développa. A travers cette politique, l'Ouzbékistan devait produire du coton pour toute l'U.R.S.S, tandis que l'Ukraine, par exemple, devait en faire de même pour le blé. [...]
[...] Mer d'Aral en 1995 Mer d'Aral en 1996 Différence entre 1995 et 1996 Source : http://www.jason.oceanobs.com Depuis 1987, la mer a été divisée en deux parties. Jusqu'en 1995, il existait un canal artificiel qui permettait des échanges d'eau entre la petite mer au nord alimentée par le Syr Daria et la grande mer au sud dans laquelle se jette l'Amou Daria. La distance entre ces deux mers s'est considérablement accrue en 1996 et il devient de plus en plus hors de prix de maintenir cette connexion. Il est évident que la crise de la Mer d'Aral affecte l'ensemble du bassin. [...]
[...] En moyenne, ce sont quelques 90 à 100 km3 d'eau qui descendent chaque année des montagnes vers les plaines d'Asie centrale. Autrefois, jusqu'en 1960, l'Aral en recevait la moitié. Depuis cette date, la mer ne reçoit presque plus rien. Le volume total des eaux d'irrigation passe de 71,4 km3/an sur la période de 1966-1970, à 84,9 km3/an pendant 1981-1985. Paradoxalement et malgré le fait que l'eau devienne de plus en plus rare en aval des rivières, les quantités d'eau parvenant dans les champs dépassent généralement de 50 à 100% les normes prévues par les plans d'irrigation. [...]
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