Les statistiques évaluant le développement de l'humanité de façon globale montrent une réelle amélioration depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'espérance de vie est de 66 ans, le taux de mortalité infantile a presque diminué de moitié depuis les années 1970 tandis que le PIB/hab était multiplié par deux dans le même temps (...)
[...] L'Asie orientale apparaît aujourd'hui de plus en plus comme un pôle de la Triade et des pays comme la Corée du Sud ou Taïwan ont largement rejoint les pays du Nord pour leurs conditions de vie (leur IDH approche 0,9). Ailleurs dans le monde, les littoraux brésilien, maghrébin ou indien bénéficient de la mondialisation. Enfin, la mondialisation s'accompagne de la mise en place de règles et d'organisations internationales qui mettent en contact permanent les États de la planète. Celles-ci sont surtout économiques (OMC : Organisation mondiale du commerce, FMI : Fonds monétaire international) mais aussi politiques (ONU). [...]
[...] La mondialisation contribue-t-elle à améliorer les conditions de vie de l'humanité ? Introduction La mondialisation, on le sait, est un phénomène ancien : la mise en contact entre les peuples de la planète a été progressive, lente mais continue. Les progrès techniques, en particulier en matière de communication et de transport, ont permis d'achever cette mise en contact au XXème siècle. Ce phénomène s'exprime aujourd'hui surtout à travers les échanges commerciaux effectués entre les différents continents, États, régions de la planète. [...]
[...] Les pays du Sud ne sont pas toujours non plus très engagés sur la question, craignant de voir restreintes leurs possibilités de développement. Qui sont les acteurs de la contestation ? Il s'agit au départ de petits groupes, souvent d'intellectuels, d'experts, de chercheurs qui analysent les chiffres du développement. Ce sont des économistes qui en 1972 (club de Rome) ont lancé la réflexion sur l'environnement. Mais ils ont réussi à mobiliser les opinions publiques. Des associations (ATTAC), des ONG (Greenpeace, CADTM) ont pris le relais pour porter critiques et propositions. [...]
[...] Reagan et qui inspirent le processus actuel de la mondialisation, ainsi que les firmes multinationales qui poussent à adopter ce modèle offrant des perspectives de profits considérables. Deux problèmes sont pointés par les dénonciateurs de la mondialisation. Il s'agit en premier lieu de l'aggravation des inégalités. Celles-ci peuvent avoir plusieurs origines : incapacité des États les plus pauvres, souvent très endettés, à s'insérer dans la mondialisation, délocalisations qui augmentent le chômage dans les pays riches, libéralisation de certains secteurs économiques qui amènent à la formation de quasi-monopoles et à la privatisation de biens communs (eau, énergie) devenant inaccessibles pour certaines catégories de la population. [...]
[...] Non seulement les écarts entre riches et pauvres (que ce soit pour les pays ou les catégories sociales) sont toujours présents malgré les dernières décennies de développement, mais surtout, ils se creusent : le rapport entre les des plus riches et les des plus pauvres de la planète est passé de 1 pour 30 à 1 pour 74 entre 1960 et 1997. Ce creusement des écarts se retrouve par ailleurs dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord où en général les catégories modestes voient leurs conditions de vie stagner quand celles des plus riches progressent. La mondialisation a élevé le niveau global de l'humanité mais en même temps creusé les écarts. [...]
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