Avec 400 000 kilomètres de routes (dont 10 500 d'autoroutes), 30 000 kilomètres de voies ferrées (dont 1900 à grande vitesse), 8500 kilomètres de voies navigables et une dizaine d'aéroports internationaux, la France possède un réseau de transport très dense. Depuis quelques années, on constate une importante croissance des réseaux immatériels (communications électroniques) qui contribue encore à l'augmentation de la mobilité des marchandises et des personnes (...)
[...] Le réseau se densifie, l'offre s'étoffe, les prix des abonnements diminuent tandis que les communications deviennent de plus en plus rapides grâce à la généralisation de l'ADSL. Le réseau Internet, s'il est plus homogène que le réseau terrestre, n'en présente pas moins certaines disparités : les zones urbaines sont mieux équipées que le monde rural, tout comme l'Est (au-delà d'une ligne Le Havre- Marseille) par rapport à l'Ouest. On retrouve, du point de vue numérique, la même fracture que celle qui concerne le dynamisme démographique ou économique des divers territoires français. [...]
[...] Passer par Paris pour aller de Lyon à Tours (ligne TGV) est aujourd'hui un tiers plus rapide que d'emprunter la ligne directe classique via Vierzon - il modifie les équilibres entre les agglomérations effet TGV : les Parisiens peuvent dorénavant passer très facilement leurs week-ends à Marseille, d'où un accroissement de la demande de logements secondaires (cf. prix du foncier local). À moyen terme, on peut craindre que cet cc effet TGV n'accentue la gentrification urbaine et, plus globalement, la fragmentation du territoire. Le transport combiné route-rail est aujourd'hui largement encouragé par l'Union européenne afin de soulager certains axes routiers saturés, comme ceux des régions alpines. En France, il reste encore assez peu utilisé à la différence de pays comme la Suisse ou l'Autriche. Les faiblesses du transport fluvial. [...]
[...] Elles y bénéficient de conditions d'installation très avantageuses. Elles ont contribué à l'augmentation considérable du trafic de ces aéroports jusque-là secondaires. Ainsi, Beauvais-Tille (à 70 kilomètres au nord de Paris), où sont présentes des low coast irlandaises, danoises, hongroises et norvégiennes, peut être considéré comme le troisième aéroport parisien, relié à de nombreuses métropoles d'Europe du Nord (Dublin, Glasgow, Oslo . ) et du Sud (Porto, Rome, Milan . Quelques aéroports français dopés par les compagnies low coast : Carcassonne (Aude, + entre 1997 et 2005), Bergerac (Dordogne, + Beauvais (Oise, + 823 La Rochelle 241 Poitiers 176 Limoges 139 C. [...]
[...] Depuis quelques années, on constate une importante croissance des réseaux immatériels (communications électroniques) qui contribue encore à l'augmentation de la mobilité des marchandises et des personnes . A. Les réseaux terrestres L'omniprésence de la route. En France, comme dans le reste de l'Europe, c'est la route qui domine le système des transports. Le pays possède plus de 29 millions de véhicules particuliers, soit quasiment un pour deux Français, et 6 millions de véhicules utilitaires. Le transport routier bénéficie du développement des échanges à l'échelle continentale. Le nombre de poids lourds en transit de l'Europe du Nord et de l'Est vers le Sud ne cesse d'augmenter. [...]
[...] En 2006, moins d'un département français sur trois est directement connecté au réseau fluvial. Depuis la fin des années 1990 son déclin semble enrayé, grâce au regain d'activité enregistré sur les voies d'eau les plus navigables (Rhône, Seine, Moselle, Rhin, canal Dunkerque-Escaut). Mais il ne bénéficie pas de l'entretien et des aménagements nécessaires pour en faire une véritable alternative aux autres modes de transport des marchandises. La situation contrastée des ports français. Le trafic des ports français n'est pas à la mesure du pays et de ses importantes façades maritimes. [...]
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