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La mondialisation se traduit par des échanges de flux à travers la planète. Un exemple de flux : le marché du blé (qui fonctionne à petite échelle). Avant, les échanges de céréales restaient dans des marchés fermés. Maintenant, on peut trouver du blé Américain en Chine. Autre exemple, celui du pétrole. Les flux internationaux représentent 30% de la production mondiale. On n'échange pas tout ce que l'on produit dans le monde, à savoir les 2/3 restants. Il y a des flux qui vont d'un pôle de la Triade vers un autre, d'un pôle vers un pays extérieur ou alors des unités de production nationales (Ex : Chine) vers un autre marché.
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On entend par cela plusieurs choses :
- L'information au sens classique : TV, câble, transmission hertzienne... Pourquoi des enjeux ? Pour la TV, c'est la transmission d'un modèle capitaliste, libéral ou ultralibéral, que l'on soit à Dubaï, Ottawa... La jeunesse peut trouver des points communs dans les émissions diffusées. Modèle non innocent, car pour être à la mode, il faut être consommateur. Ils achètent vêtements, disques, films... ce sont des enjeux culturels.
- L'information se transmet comment ? elle s'agrège à de nouveaux supports. Puis de anciens supports persistent. Ex : le journal, inventé par Robert Murdoch en anglais. Il s'est ensuite diversifié avec de grands groupes (CNN) et diffusent des modèles particuliers. Cependant, il y a une certaine inégalité dans la diffusion. Avec Internet, les principaux fournisseurs d'accès sont localisés dans les pays du Nord. Il y a monopole de fait qui s'organise autour des pôles de la Triade. Aujourd'hui, la Californie regroupe les principaux fournisseurs d'accès à Internet. En France, moins de 2 familles sur 10 ont accès à Internet. Les flux Internet sont en majorités concentrés dans les pays du Nord. Ex : les Africains contribuent pour moins de 5% du réseau mondial. On a l'impression d'un village planétaire mais en réalité il s'agit d'un village de riches.
Autre exemple, la téléphonie mobile. A l'inverse d'Internet, le réseau téléphonique mobile s'est développé dans les pays du Sud, les coûts de fabrication des portables anciens étant très bas, avec l'avancée technologique. Pour cela, beaucoup d'habitants de pays pauvres possèdent un portable. Ex. en France, le SMS coûte 0.1 ? pour tout le monde : il y a oligopole des opérateurs (...)
[...] Il y a 20 ans, voyager en avion était un signe de grande richesse, ce qui ne l'est plus à présent. - Infrastructures internationales (logements). Ex. au Maghreb, des grands projets touristiques ont transformé le littoral. Les touristes recherchent en majorité le soleil, et se dirigent donc vers les clubs de vacances. Cela permet d'être logé à faible coût, selon des normes internationales dans de bonnes conditions. Le tourisme a un grand impact sur le développement des pays concernés. Le poids du secteur touristique équivaut à 500 milliards de dollars chaque année. [...]
[...] Les espaces de la mondialisation sont beaucoup plus limités. Elle touche des espaces très limités également dans les pays du Sud (Ex : dans les capitales et les littoraux) En conclusion sur cette première partie, la géographie de la mondialisation se fait à petite échelle mais en réalité, la mise en relation des espaces mondialisés ne concerne que des espaces très limités. II. Des flux informels de plus en plus nombreux Les flux informels sont immatériels. Ils caractérisent la mondialisation car avant, ils n'existaient pas ou peu. [...]
[...] - Flux immatériels : les capitaux (Ex : à la bourse, les investissements avec les IDE, Investissements Directs à l'Etranger), les informations Internet). Problématique : - Quel est le sens de ces échanges à petite échelle ? - Comment comprendre l'organisation de l'espace mondial en fonction de ces flux de mondialisation ? Plan : - L'augmentation des flux. - Les flux informels. - L'émigration. I. La multiplication des échanges Depuis une vingtaine d'années, on assiste à une marchandisation des biens et des services. Jamais autant d'échanges ne s'étaient réalisés à petite échelle. Quelle géographie résulte de ces nouvelles interdépendances ? A. [...]
[...] L'évaluation quantitative de ces flux est difficile. On estime aujourd'hui que 120 millions de personnes ont changé de pays (en incluant étrangers et clandestins). Les types de flux sont nombreux. Il y a des flux Sud/Nord, des travailleurs qui partent des pays du Sud pour aller travailler dans des pays du Nord. Il y a également des flux régionaux comme les flux Nord/Nord. Il y a beaucoup de pôles attractifs. Exemple pour les Etats-Unis qui pratiquent un recrutement mondial. Aujourd'hui dans les entreprises et les universités américaines, l'élite viens des pays anglo-saxons ; c'est le Brain Drain. [...]
[...] La circulation de ces flux s'organise autour de places financières repérées. Ces places sont principalement les bourses, à savoir celles de New York Tokyo, Londres Paris, Berlin. Il y a cependant un paradoxe, car cette circulation à petite échelle repose sur des centres d'impulsions, où toutes les décisions sont prises. Les investisseurs institutionnels placent de l'argent, dans les banques (City Bank, HSBC) ou les assurances (Lloyd) Après le réseau, il faut apprécier les échanges. Le volume est considérable : tous les jours, entre 1500 et 2000 milliards de dollars sont échangés. [...]
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