Il faut avant tout repérer les diverses voies terrestres. Le commentaire doit s'attacher aux plus importantes, celles qui ont une fonction régionale et surtout nationale et/ou internationale. Il convient de préciser à petite ou moyenne échelle les espaces mis en relation : culture générale mais aussi un bon atlas sont plus utiles que les indications marginales de la feuille topographique (...)
[...] Les associations spatiales résultent de l'extension de nombreux ports. Leur étude relève du cas d'espèce, mais met souvent en lumière les relations entre mutations techniques et variations de la topographie littorale. Les ports fluviaux sont un cas particulier : la dénomination, fondée sur l'absence de trafic avec la mer, est ambigüe, certains ports pouvant associer les deux activités (ports de fond d'estuaire par exemple). Souvent installés à proximité de villes, ils reflètent pro parte l'importance de celles-ci. Leurs sites sont variés. [...]
[...] Au contraire, les barrières montagneuses, les grands fleuves (en particulier les estuaires) et a fortiori la mer opposent souvent des obstacles exigeant des ouvrages d'art de plus en plus complexes (ponts, tunnels . ) Mais les mutations techniques commandent de nuancer : pendant longtemps, les voies ferrées ont dû s'adapter à la topographie, en adoptant systématiquement les implantations en vallées. Aujourd'hui, les TGV demandent le tracé le plus rectiligne possible, et donc privilégient les infrastructures sur plateaux. Un net décalage spatial des lignes en résulte, non sans diverses retombées humaines. [...]
[...] Elles sont a étudier dans le cadre de la morphologie urbaine. Les industries en milieu rural Même dans les campagnes les plus éloignées d'une influence urbaine, il y a souvent mention d'établissements industriels. La dispersion est la forme la plus courante. En revanche, dans certaines régions, même si la concentration spatiale demeure limitée, la densification des installations conduit à parler d'industries diffuses. Elles plongent souvent leurs racines dans des fabrications régionales traditionnelles. L'espace industriel s'organise soit de façon aléatoire, en nébuleuse (Choletais), soit selon une logique linéaire, en général liée aux vallées bassins industriels jurassiens). [...]
[...] La plupart des grandes et moyennes agglomérations sont entourées de façon plus ou moins continue, par une voie rapide ou une rocade autoroutière, permettant le contournement et les liaisons entre banlieues. Pour les plus grandes unités urbaines, plusieurs anneaux concentriques peuvent se succéder. Certains espaces d'agriculture intensive et commerciale présentent un réseau réticulé et hiérarchisé de routes d'importance secondaires. Ce dispositif, complété par le rail, se retrouve dans nombre de banlieues urbaines et de tissus industriels denses. Cette organisation matérialise les flux d'évacuation des productions et la mobilité des personnes. L'emboitement des diverses échelles, la plurifonctionnalité de certains réseaux est une dimension majeure à valoriser dans le commentaire. B. [...]
[...] Commentaire de carte topographique : mise au point Les communications et le fait industriel 1. Axes et nœuds de relation A. Les structures spatiales linéaires Présentation typologique La circulation des biens et des hommes. Il faut avant tout repérer les diverses voies terrestres. Le commentaire doit s'attacher aux plus importantes, celles qui ont une fonction régionale et surtout nationale et/ou internationale. Il convient de préciser à petite ou moyenne échelle les espaces mis en relation : culture générale mais aussi un bon atlas sont plus utiles que les indications marginales de la feuille topographique. [...]
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