L'accroissement de la production agricole demeure de nos jours une préoccupation importante. En effet, le modèle de l'agriculture intensive fondée sur une utilisation de plus en plus massive de pesticides, d'engrais chimiques, d'eau ou encore d'énergie fossile est aujourd'hui remis en cause par la communauté mondiale.
À l'heure actuelle, c'est-à-dire au XXIe siècle, l'agriculture du monde est définie comme « intensive ». Cette agriculture sert de nos jours à assurer des rendements de plus en plus importants, mais également à répondre aux besoins d'une population mondiale qui ne cesse d'augmenter au fil des années. Ainsi on peut dire que cette agriculture intensive par l'utilisation massive d'intrants est aujourd'hui l'agriculture que l'on retrouve le plus souvent dans nos campagnes.
Le problème est que ce modèle agricole basé sur une mécanisation poussée et l'usage d'engrais chimiques, de pesticides, fongicides… pour maximiser la production n'est pas sans conséquence néfaste sur l'agriculture elle-même, mais aussi sur l'environnement et le consommateur.
Pour prévenir les risques environnementaux de cette agriculture, des préconisations sont prises dans l'Union européenne par exemple, mais surtout en France qui est le premier pays agricole d'Europe. On peut donc retrouver par exemple dans le Grenelle de l'Environnement de nouveaux projets pour l'agriculture comme le « Plan objectif Terres 2020 » pour établir un nouveau modèle agricole français ou encore le « Plan Ecophyto 2018 ».
[...] Ainsi l'impact des gouttes d'eau peut briser les agrégats et disperser les particules du sol. Les particules les plus fines, comme le sable, les limons, l'argile peuvent facilement être emportés vers les rivières. Donc la perte du sol peut être importante au fil du temps. Ce ruissellement se produit lorsque l'eau sur une pente ne peut s'infiltrer assez vite ans le sol ou être intercepté par des obstacles naturels. Le taux de ruissellement est souvent accru si l'infiltration est diminuée par la compaction. [...]
[...] Mais les traitements pour éliminer ces polluants sont complexes, couteux et souvent difficiles à mettre en œuvre. De plus l'irrigation peut aussi entrainer un phénomène de salinisation des terres arables. Le remplacement de l'eau de pluie par l'eau des nappes phréatiques ou des rivières n'est pas sans inconvénient. Et ainsi donc l'agriculteur doit s'assurer que l'eau utilisée n'est pas chargée en sels dissous. Par exemple ce phénomène peut se rencontrer dans les régions sèches où les cultures nécessitent des apports en eau fréquent et abondant. [...]
[...] Ils favorisent les processus naturels de régulation des agents pathogènes et des ravageurs des cultures en limitant le développement des mauvaises herbes, ils limiteront aussi l'usage des produits agrochimiques tout en préservant la biodiversité et les productions. Enfin la dernière solution serait de mettre en place une agriculture biologique. Ce mode de production a recours à des pratiques culturales et d'élevages soucieux du respect des équilibres naturels. Ainsi cette pratique exclut l'usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et elle limite l'emploi d'intrants. Les bénéfices de cette agriculture sont multiples comme pour la création d'emplois, de préservation de la qualité du sol, de la biodiversité, de l'air et de l'eau. [...]
[...] À titre d'exemple sur les produits chimiques un nouveau phénomène est apparu en France depuis une dizaine d'années qui est la conséquence directe de l'agriculture intensive : les algues vertes. Chaque été les plages de Bretagne sont dégradées par un nombre important d'Ulva Armoricana due à l'utilisation massive d'azote et de phosphore. Ainsi, l'azote sous forme de nitrate issu de l'épandage mis sur les bassins versants alimente les plages dont les excédents non utilisés par les cultures sont acheminés par les rivières et qui après dilution dans la mer forment alors les marées vertes. [...]
[...] Mais on ne peut empêcher de façon systématique les émissions de N2O en agriculture à cause des aléas climatiques tels que les précipitations que l'on ne peut ni contrôler, ni prévoir. Une autre solution serait d'utiliser le système du semis direct sous couvert végétal afin d'éviter la libération de N2O par le labour des sols. Ainsi il est bon de faire évoluer les agro-systèmes vers de véritables écosystèmes cultivés en développant des techniques de protection et de restauration du sol en associant les semis directs permanents. [...]
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