Le seuil de remplacement des générations est d'un peu plus de 2 !
Partout, l'indice de fécondité est en dessous du seuil de renouvellement des populations !
Les pays de l'UE qui dépasse la moyenne communautaire sont uniquement parmi les pays de l'UE à 15.
On remarque une chute notable par rapport à la situation en 1960 où tous les pays (sauf la Hongrie et l'Estonie) se situaient au dessus du seuil de renouvellement des populations.
Sans immigration, la population européenne stagnerait, voire diminuerait.
Cette situation n'est pas le reflet d'un modèle plus largement occidental ; aux Etats-Unis, l'accroissement naturel est 8,5 fois plus élevé qu'en UE.
On remarque un paradoxe ; on pourrait croire que dans des pays comme ceux de l'UE où les populations sont relativement riches celles auraient la possibilité et la tentation de faire plus d'enfants. C'est tout le contraire. Exemple : en Espagne et au Portugal, les pays n'ont jamais connu une fécondité aussi basse que depuis les années 1980 date à laquelle le niveau de vie a commencé à augmenter fortement.
La baisse de la fécondité est due à des causalités sociétales profondes. L'enfant, dans les sociétés globalement développées d'Europe est devenu une charge et non un investissement pour l'avenir. L'enfant doit être éduqué et reste à la charge de la famille plus longtemps. De plus la femme fait aujourd'hui beaucoup plus souvent qu'avant un choix entre sa carrière et la maternité, ce qui se concrétise par un recul de l'âge de la première grossesse (au mieux).
[...] On remarque une chute notable par rapport à la situation en 1960 où tous les pays (sauf la Hongrie et l'Estonie) se situaient au dessus du seuil de renouvellement des populations. Sans immigration, la population européenne stagnerait, voire diminuerait. Cette situation n'est pas le reflet d'un modèle plus largement occidental ; aux Etats-Unis, l'accroissement naturel est 8,5 fois plus élevé qu'en UE. On remarque un paradoxe ; on pourrait croire que dans des pays comme ceux de l'UE où les populations sont relativement riches celles auraient la possibilité et la tentation de faire plus d'enfants. [...]
[...] L'immigration : une nécessité ? Selon les Nations unies (2000), pour maintenir constant la proportion des 15-64 ans sur les plus de 65 ans, pour assumer la question des inactifs et maintenir le modèle social européen, il faudrait que les pays européens accueillent environ 14 millions de migrants par d'ici 2050. Ce qui représente près de 700 millions d'immigrés (c'est-à-dire un peu moins de la population de l'Europe au total De toute façon, ce chiffre aberrant suppose que le montant des pensions, le nombre d'années de cotisation, et la productivité du travail ne bougent pas. [...]
[...] Bien sûr on vieillit mieux qu'avant et on conserve des capacités d'insertion dans la société. Mais à coté de ce troisième âge actif apparaît de plus en plus un quatrième âge composé de personnes très âgées fortement consommatrice de services sociaux et médicaux (les maladies d'Alzheimer (qui touche 15% de personnes de plus de 85 de Parkinson et autres maladies de vieillesse qui sont très lourdes et coûteuses à gérer, se multiplient). La part des dépenses de santé augment donc dans les pays d'Europe occidentale. [...]
[...] On voit que si l'Europe a gagné en absolu 186 millions d'habitants entre 1950 et aujourd'hui, sa part dans la population mondiale a fortement diminué (perte de 10 points Ainsi l'Europe était 2,5 fois plus peuplée que l'Afrique en 1950, mais le rapport s'est inversé et aujourd'hui c'est l'Afrique qui est 1,2 fois plus peuplée que l'Europe. Dans le futur, la baisse proportionnelle de la population européenne devrait continuer, mais également sa baisse en absolu (puisque la croissance démographique des autres continents est continue). En 2050, la population européenne devrait avoir perdu une centaine de millions d'habitants. Pour l'Union Européenne en particulier, l'apport d'une immigration contenue devrait retarder le déclin jusqu'en 2025 ; en 2030 la population de l'UE serait de 468,7 millions. [...]
[...] D'autres verront leur population baisser avant 2015 (baisse de 10% voire 15%). Cette décrue démographique sera particulièrement préoccupante pour les pays d'Europe méridionale et orientale. D'ici à 2025, la Russie perdrait près de 15 millions d'habitants, l'Ukraine presque 6 millions. Au sud la population de l'Espagne continuera à s'accroître faiblement tandis que l'Italie, le Portugal et la Grèce commenceront à perdre des habitants, le chute s'accélérant par la suite. La notion de population est dans les mentalités rattachée à des notions comme le dynamisme ou la puissance. [...]
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