États-Unis, lutte contre le terrorisme, XXIe siècle, guerre politique, guerre asymétrique, attentats du 11 septembre 2001, George W. Bush, Carl Von Clausewitz, Saddam Hussein, djihad, droit international, Afghanistan, Irak, Al-Qaïda, justice, arme chimique, Conseil de Sécurité, OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, ONU Organisation des Nations Unies, pacifisme, frappe aérienne, Printemps arabe, coalition internationale, califat, crimes de guerre
Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis sont à l'origine « d'une guerre globale contre le terrorisme » dont les résultats semblent fragiles au regard de l'actualité en France ou en Autriche. En 2001, les États-Unis décident de prendre la tête du combat contre le terrorisme et le président de l'époque, G.W Bush, fait un bilan de la situation américaine quatre mois après le choc dans le discours de l'Union en 2002 et présente les moyens de mener la lutte : mais la carte de l'Irak après le retrait des troupes américaines fait état de la difficulté à stabiliser un pays et à mettre un terme au terrorisme. Nous allons donc nous questionner sur les mesures prises pour répondre aux menaces dès 2002 aux États-Unis et montrer combien il est difficile de régler de manière pacifique le problème du terrorisme.
[...] Le président parle « de monde civilisé doit faire face à des dangers sans précèdent », « de tueurs dangereux » qu'il nomme « terroristes ». Les opérations le 11/09 ont fait des milliers de morts innocentes et sont revendiquées par une organisation terroriste islamique qui prône le djihad, c'est-à-dire la guerre sainte contre les infidèles pour imposer un retour présumé au véritable islam. Cette organisation est soutenue comme le dit le président américain par de nombreux pays qui constituent « des États voyous », qui ne respectent pas le droit international, « l'axe du mal. [...]
[...] Donc, les États s'engagent dans une guerre en Irak contre le terrorisme, mais une lutte qui s'avère difficile. La lutte difficilement pacifique contre le terrorisme En effet, comme le note le président américain « des milliers de tueurs dangereux disséminés un peu partout dans le monde » « véritable bombe à retardement » / La lutte se complique, car le terrorisme se déterritorialise et des cellules opèrent partout dans le monde. Cela remet en cause un des principes de Clausewitz en raison de sa dimension transnationale. [...]
[...] Les États-Unis face au terrorisme Introduction Un XXI siècle qui commence comme le XX siècle avait terminé par des guerres et par une nouvelle forme de conflictualité le terrorisme. Le djihad mené par des organisations terroristes, al-Qaïda, et Daech marque au début du XXI un tournant dans l'histoire de la guerre ; des conflits interétatiques qui s'effacent désormais au profit de guerres irrégulières aux enjeux transnationaux. Les attentats du 11 septembre 2001 aux États unis sont à l'origine « d'une guerre globale contre le terrorisme » dont les résultats semblent fragiles au regard de l'actualité en France ou en Autriche. [...]
[...] Les États unis prennent la tête de la coalition en 2001, car leur mission est d'étendre la démocratie dans le monde et l'auteur parle « l'Amérique championne de la liberté et de la justice » A ce propos, le texte peut être critiqué, car nous savons que les États unis ne vont pas respecter les règles de droit et dans les prisons de Guantanamo à Cuba, ils vont torturer des terroristes arrêtés sans avoir recours à la justice. Afin de stopper le terrorisme, le président américain va également appliquer le principe de guerre juste, légitime hériter du moyen âge, et il décide de mener en Irak contre le gouvernement du dictateur Saddam Hussein, une guerre préventive, car les états unis sont persuadés que « l'Irak continue à afficher son hostilité . et à soutenir le terrorisme « et à se « doter d'armes chimiques ». [...]
[...] Les États-Unis doivent relever le défi d'une guerre asymétrique. Comme le souligne la carte, après le retrait de leurs forces armées en 2011, ils prennent la tête d'une coalition internationale en 2014 pour anéantir Daech qui mène une guérilla terroriste (frappes aériennes) ce qui permet de renouer avec le modèle clausewitzien, car l'objectif initial de cette guerre est politique (destruction de l'État islamique qui est effectif en 2019). Mais la victoire relative de la coalition ne permet pas d'établir une paix positive et n'aboutit pas davantage à une stabilité politique. [...]
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