C'est toute l'histoire pionnière des Etats-Unis illustrer ce défi que les Américains ont su relever (à l'inverse des Russes par exemple) mais non sans difficultés et temps d'adaptation. Les transports et les communications sont inséparables de la puissance.
Les peuples amérindiens occupaient, très peu nombreux, le vaste continent nord-américain et n'avaient pas crée de réseau à grande distance comme le firent des Aztèques et les Incas des civilisations précolombiennes classiques plus au sud.
[...] Les compagnies privées concurrentes n'ont guère investi. Des choix différents de ceux des Japonais et des Européens expliquent que les trains américains sont assez lents et polluants (diesel surtout), que la technologie du TGV devra être achetée aux Français, aux Allemands ou Miami/Tampa. Les Etats-Unis ne sont pas les meilleurs partout Ils sont par contre les plus performants dans l'utilisation des Tubes : près des des conduites mondiales (oléoducs, gazoducs : 580.000 km en tout) sont américains avec quelques tours de forces technologiques comme l'oléoduc trans-alaskien et ses 1.300 km dans des conditions climatiques extrêmes de Prudhoed Bay au port de Valdez. [...]
[...] Les ravages programme de dépollution a pu sauver, au prix fort, les Grands lacs. L'air est également menacé, surtout au-dessus des grandes agglomérations où des conditions topographiques et climatiques aggravent le Smog : Los Angeles connaît des périodes de pollution où l'activité économique et la circulation doivent fonctionner au ralenti. Pourtant, les Américains sont très soucieux de préserver leur nature sauvage là où elle existe encore : 34 parcs nationaux à la réglementation très stricte sur 2 millions de protègent des sites d'intérêt physique (Yellowstone, Grand Canyon), floristique (Everglades, Sequoia) ou historique. [...]
[...] Les voies navigables sont absentes des zones accidentées de l'Ouest. Notons cependant que l'axe magnifique du Mississippi est sous utilisé, peu de grandes villes le bordent et la conquête de l'espace américain s'est faite d'est en ouest, et non du nord au sud. Malgré le débouché des plaines céréalières sur le port de la Nouvelle-Orléans, le Mississippi n'est pas l'équivalent de l'axe rhénan en Europe occidentale. C'est le réseau routier qui est aujourd'hui déterminant, pour les passagers comme pour les marchandises : le quart des routes mondiales, des autoroutes longues ( 82.000 km d'Interstates Highways), sillonnées par d'énormes Trucks (camions), des lacis d'échangeurs, y compris dans les villes où les autoroutes pénètrent. [...]
[...] La bauxite manque (aluminium) ainsi que de nombreux métaux stratégiques (chrome, tungstène, manganèse) pour lesquels des stocks de sécurité ont du être constitués. Un environnement menacé. Longtemps fiers de leurs ressources naturelles qu'ils croyaient inépuisables et préoccupés par la rentabilité immédiate, les Américains ont dilapidé un capital naturel fragile. Les sols agricoles furent victimes d'érosion et d'épuisement dès le début du siècle. Un service fédéral encourage des mesures adaptées comme le labour en courbes de niveau dans les grandes plaines. La monoculture du coton a pourri les cols du Vieux Sud et provoqué la migration de cette culture vers le Texas. [...]
[...] Chicago est le 3ème aéroport mondial derrière Londres et Tokyo, New York le 4ème, Atlanta le 5ème et Los Angeles le 7ème. Les sorties portuaires du pays sont surtout actives sur le Golfe du Mexique (pétrole et importations de rares et moins actifs sur la côté ouest (Los Angeles) qui n'a pas d'arrière-pays densément peuplé. Les récentes autoroutes de l'information (câblées ou hertziennes pour le tout numérique pour échanger massivement les données contribuent aussi à la maîtrise de l'espace et à son organisation autour de pôles dynamiques. Des ressources naturelles abondantes mais gaspillées. Un potentiel impressionnant parfois insuffisant. [...]
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