Tony Garnier (1869-1948) a toujours été considéré comme un visionnaire socialiste selon plusieurs points de vue, et surtout à cause de son principal projet, à savoir celui que nous avons visité, la cité industrielle. Cette cité, certes quelque peu utopique dans le concept, n'en reste pas pour le moins une prouesse architecturale et sociale. Tony Garnier sent que cette ville moderne est une idée qui va faire sa petite révolution.
Elle propose une séparation des zones de ce quartier selon leurs fonctions (santé, habitat…), allant ainsi à l'encontre des conceptions urbaines de l'époque. Les quatre adjectifs que l'on pourrait retenir de ce quartier sont : fonctionnalité, verdure, ensoleillement et espace, points que j'étudierai dans ce projet.
[...] Un espace de repos Il est essentiel de remarquer que les espaces publics de la cité industrielle imaginée par Tony Garnier font également penser à un endroit ou l'on peut se reposer. Les ouvriers revenant du travail fatigant et fastidieux pouvaient donc venir se reposer sous un rayon de soleil, ou, au contraire, sous une petite ombre si le soleil tapait trop. A l'époque, cela relevait de l'impossible presque pour ces classes ouvrières défavorisées. Seuls les gens aisés pouvaient se le permettre dans leurs jardins. [...]
[...] La leçon que même lorsque tous pensent et agissent dans une direction, il en existe peut- être une autre complètement différente, qui relève peut-être de l'impossible, mais qui tout compte fait n'est pas aussi absurde que l'on aurait pu le penser, et même, dans le meilleur des cas, géniale. Tony Garnier fut donc un visionnaire, en avance sur son temps et qui a su voir les nécessités d'une classe à laquelle on ne pensait pas toujours, et encore moins dans le domaine du social. [...]
[...] Des grands bancs (un seul est d'origine, les autres ont été remplacés à l'identique lors de la réhabilitation) sont placés au centre. Depuis la réhabilitation certains îlots possèdent leur propre parc de jeux d'enfant matérialisé par un revêtement du sol spécial. Les bâtiments sont légèrement décalés et espacés pour permettre un ensoleillement maximal du patio (c'est la raison selon moi). Chaque patio est orienté, dans sa longueur, vers la place centrale. Leur succession forme donc une longue et agréable promenade de quelques centaines de mètres. A l'origine, Tony Garnier souhaitait l'absence totale de barrière pour différencier espace public, privé et habitations. [...]
[...] Un espace de vie Le quartier réalisé par Tony Garnier est très structuré. On remarquera que le quartier est en fait la succession de copies conformes d'éléments types, qui se répètent tout le long. L'architecte retire ainsi peut-être un éventuel sentiment de jalousie qui peut exister dans un quartier où les habitants ne vivent pas de la même manière, certains ont un jardin, d'autres non, etc. Ci-dessous le plan d'un des éléments types recopié ensuite : Dans chaque îlot, au centre se trouve un patio »rectangulaire. [...]
[...] Les espaces publics dans la cité industrielle de Tony Garnier Selon la définition retenue en première partie, il est indéniable de dire que les espaces publics sont présents mais aussi omniprésents dans le quartier des Etats-Unis. Cependant, chacun d'entre eux n'a pas la même fonction. En rentrant en concertation avec des élèves de quatrième année de GCU, nous sommes tombés d'accord pour dire que les lieux pouvaient être séparés en trois catégories, bien que deux d'entre elles se recoupent à plusieurs reprises. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture