Document analysant le développement de l'urbanisme et les facteurs et conséquences de ce développement. Il décrit ainsi la situation actuelle, explique les structures et morphologies des composantes de l'espace urbain. Document de 5300 mots environ au format Word.
[...] L'Europe et la Russie occidentale. L'Amérique du Nord. On remarque également et cependant que : Certains pays connaissent un phénomène de macrocéphalie en Amérique latine, ce qui fausse les données sur l'urbanisation du pays ; une grande partie de la population se concentre dans 2 ou 3 villes. Globalement, les mégalopoles correspondent à des zones de forte urbanisation (à l'exception de villes comme Madrid et Lima). Certaines régions sont fortement urbanisées sans faire partis d'une mégalopole (zones ou couloirs industriels). [...]
[...] On trouve ensuite des banlieues gigantesques avec des villas. Les villes du Tiers Monde : On distingue : Les villes qui ont un passé colonial (Casablanca, Dakar, Calcutta) : Ces villes sont duelles car elles ont été colonisées au cours de leur croissance, qui est liée en grande partie à l'afflux des ruraux, au développement de nouvelles activités et à une réorganisation de l'économie. Les villes sans passé colonial, parti de rien (est de l'Afrique) : Ces villes sont dédoublées et caractérisées par un habitat largement sous intégré (fruit d'une croissance très forte) ainsi que d'un phénomène de macrocéphalie. [...]
[...] Les faubourgs ont par la suite été soit absorbés par le centre ville soit dilués dans la banlieue proche (la frontière entre les deux est aujourd'hui floue). Il y a donc eu une évolution du bâti, des activités, du contenu social. Les faubourgs sont des espaces de transition ou l'on favorise l'aménagement ou le réaménagement. C. La banlieue La banlieue est une partie extérieure de l'agglomération issus de l'urbanisation des noyaux villageois primitifs peu à peu absorbés. Elles possèdent souvent une administration autonome mais des fonctions urbaines incomplètes ce qui constitue une faiblesse (manque d'équipements culturels, financiers, commerciaux). [...]
[...] La croissance y a été beaucoup plus tardive mais aussi beaucoup plus forte, ce qui a crée des déséquilibres. On distingue : Les villes dont la croissance est liée à la RI, mais dont le développement s'est greffé sur un noyau urbain ancien. Les villes dites ex nihilo créées à partir de rien et entièrement provoquée par l'industrialisation (villes minières de Sibérie). Ces villes ne seront jamais des métropoles à fonctions complètes car elles sont ultra spécialisées ; et tronçonnées par des infrastructures lourdes (usine, dépôts, chemin de fer) d'où une urbanisation assez désordonnée et très étalée (faubourgs pour loger la main d'oeuvre). [...]
[...] La conurbation se compose de la ville centrale et de satelites périphériques ; ils peuvent être en continum. Il y aura dans ce cas, un répartition des fonctions. Chaque élement va être associé à certaines fonctions qui sont complémentaires. Le centre principal détient cependant le monopole de l'économie et des activités culturelles. Les satelites possèdent une certaine autonomie (négociation à part égale avec la ville centre). Le fonctionnement d'ue conurbation repose sur un équilibre qui se négocie et où chacun à son rôle à jouer. Administrativement, chaque élement va peser le même poids. [...]
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