Les hommes ont toujours eu besoin de connaître et de comprendre le monde qui les entoure. C'est pourquoi faire de la géographie ne consiste pas uniquement à analyser l'espace mais bien au contraire à étudier les relations entre l'homme et le territoire. En effet, les hommes ne vivent pas dans l'espace tel qu'il est, mais dans l'espace qu'ils se représentent et qu'ils investissent. C'est par ses actions que l'homme modifie l'espace et deviens l'auteur de sa propre géographie.
C'est ainsi que découle les notions d'"espace vécu" : territoire approprié par un sujet et d'"espace perçu" : espace ressenti par l'individu et construit par l'imaginaire en s'appuyant sur plusieurs facteurs. Au sein d'un même espace, les perceptions des lieux différents selon les personnes. Le terme d'espace vécu définit le territoire comme espace approprié par un sujet.
[...] C'est de cette réflexion que découle la notion d'espace vécu et d'espace perçu. - La ville Le terme d'espace vécu définit le territoire comme espace approprié par un sujet, selon A. Fremont faire de la géographie ne se résout pas seulement à analyser ni à maîtriser un territoire, puisque c'est l'individu qui, par ses actions, va modifier l'espace. Le processus d'urbanisation découle de cette appropriation et perception de la ville. L'espace est vécu quotidiennement par ses habitants qui ont chacun une pratique des lieux, des cheminements préférentiels et des mémoires de ces lieux. [...]
[...] Il ose dire aux Africains : Ne venez pas ! Immigrer en Europe est une impasse il affirme que le paradis qu'on lui a vendu n'est qu'un leurre, selon lui l'Europe ne vaut pas de risquer sa vie, car on y vit, comme partout ailleurs, avec des souffrances, des impasses et des échecs récurrents. Cependant si la crédibilité de ces ouvrages est incontestables, il faut noter que la mention récits autobiographiques est erronée, d'où la polémique qu'il y a eût. [...]
[...] Mais aussi de son âge ou de son état d'esprit, de sa connaissance intellectuelle. La perception d'un espace peut-être idéalisée ou au contraire pessimiste car nous en avons une idée très vague. L'image que nous avons d'un lieu est souvent influencée par le discours des autres ou ce que l'on a pu lire ou voir. On a souvent une meilleure connaissance du proche que du lointain. En effet il semble plus difficile d'avoir une connaissance personnelle d'un lieu qu'il est plus éloigné et situé dans des espaces qu'on ne fréquente pas et dont on n'entend peu parler. [...]
[...] L'enclenchement de la représentation concrète de l'espace vécu passe par l'observation puis l'interprétation du ciel, l'espace devient une perception humaine. Différents épistémès ce sont succédés, on a longtemps pensée que la terre était ronde, cette perception des choses est dut au dogme chrétien. On peut souligner que le contexte intellectuel et religieux a conditionné la perception de l'espace, face à la succession des représentations spatiales peut-on dire que l'espace perçu est une notion évolutive ? C'est au travers de notre passé, les découvertes et progrès scientifiques de nos ancêtres, que tout à chacun fondent sa perception de l'espace. [...]
[...] Ainsi les citadins n'usent et ne connaissent qu'une part de l'espace urbain, les perceptions ne peuvent qu'être différentes. - Travail sur la région L'homme n'est pas un objet neutre à l'intérieur du territoire. En effet il perçoit l'espace qui l'entoure, il porte des jugements sur les lieux, il est attiré par certains. Intéressons nous au système de la région, marqué par de multiples relations unissant des hommes et des lieux. La région est un espace vécu, vue, perçue, ressentie, aimée ou rejetée, modelée par les hommes. Prenons pour exemple le travail d'A. [...]
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