En raison de son ouverture océanique, le territoire français bénéficie de précipitations importantes (440 Md de m3/an).
La France est riche en eau. De la totalité des précipitations, 60 % s'évaporent dans l'atmosphère, 25 % alimentent les nappes phréatiques et 15 % ruissellent.
Le "chevelu hydrographique" est dense avec 525 000 km de cours d'eau de plus de 1 km de long (1 kilomètre de cours d'eau par km2 en moyenne) (...)
[...] La partition du territoire en six agences de bassin a permis de rationaliser l'approche hydrologique globale. Les six agences de l'eau : Seine-Normandie (population concernée = 17M° de pers.), Loire-Bretagne Adour-Garonne Rhône-Méditerranée- Corse Rhin-Meuse Artois-Picardie L'État a développé un service de l'Administration nationale des référentiels de l'eau, afin de promouvoir un langage commun. Les schémas directeurs d'aménagement et de gestion de l'eau renforcent la cohérence de l'action des agences (solidarité et équité du prix de l'eau pour le consommateur, responsabilité envers les risques de pollution). [...]
[...] La France, de l'eau en abondance En raison de son ouverture océanique, le territoire francais bénéficie de précipitations importantes (440 Md de m3/an). La France est riche en eau. De la totalité des précipitations s'évaporent dans l'atmosphère alimentent les nappes phréatiques et ruissellent. Le "chevelu hydrographique" est dense avec km de cours d'eau de plus de 1 km de long kilomètre de cours d'eau par km2 en moyenne) Comment dire les fleuves ? La perception et le discours sur l'hydrographie ont changé : on parle de moins en moins de réseau fluvial et de plus en plus de bassin versant Fleuves et rivières comme armature du territoire national. [...]
[...] Pendant de nombreux siècles, les fleuves ont été largement utilisés : le Rhône, dès l'époque romaine, au prix d'une navigation toujours difficile, la Seine, en approvisionnement de Paris, la Garonne, pour l'échange des produits des terroirs et de ceux de la mer, la Loire, entre les ressources du Massif central et celles de l'Atlantique et du Val de Loire. Mais cette utilisation se faisait un peu à contrecœur, car ces cours d'eau étaient fréquemment perçus comme hostiles voire indomptables (crues). On s'en est affranchi dès que l'on a pu : la Garonne et la Loire deviennent des axes de transport secondaires à partir du XIXe siècle. Seuls le Rhône et la Seine échappent à ce déclin. [...]
[...] Le bilan général de l'eau et la problématique de la pollution. Perçue comme un bien limité, l'eau est affectée par diverses pollutions. Malgré des améliorations sensibles, l'impact des engrais et des pesticides demeure préoccupant (mauvais état des ressources aquifères en Bretagne). À cause de la pollution par les nitrates des surfaces agricoles sont classées en zones vulnérables. Un tiers des eaux superficielles sont de mauvaise voire de très mauvaise qualité. Les agglomérations de plus de 2000 habitants doivent heureusement disposer de stations d'épuration, afin de réduire les émissions urbaines. [...]
[...] L'aggravation de la pollution agricole et industrielle a largement modifié la donne. En 1994, le plan "Loire grandeur nature" inaugure une conception novatrice de la gestion des ressources et de l'aménagement des territoires (sécurité des populations, protection des espaces naturels et ruraux, mise en valeur du patrimoine naturel, culturel et historique des vallées ligériennes). La Loire acquiert ainsi le statut particulier de dernier fleuve sauvage d'Europe La Seine, soumise à un régime régulier peut enregistrer des crues importantes : à Paris, le débit moyen est de 250 m3/s mais peut enfler jusqu'à 1600 m3/s en cas de forte crue. [...]
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