Eau, géographie politique, ressource stratégique, consommation, enjeu géopolitique régionalisé
L'aridité peut être saisonnière (méditerranée), c'est lorsqu'il ne tombe pas 200mm/an et lorsque l'évaporation est supérieure à ce qui reste. La particularité géographique est qu'il n'y a pas de zone aride sur la planète mais tous les continents sont traversés par des diagonales arides (Californie, Pérou-Argentine, sud de l'Afrique, Mauritanie-Désert de Gobi, Australie).
[...] Un marché mondial oligopolisé? Dans les cadres nationaux comme la France, l'eau qui est distribuée est gérée par des agences de bassins (publiques), et tout le monde à le droit à un accès au bien public moyennant une petite taxe. Dans les très grandes métropoles du Nord sont apparus des entreprises privées qui tentent de faire paraître l'eau dans un statut de biens marchands. En 1992, la Conférence de Dublin a proclamé que l'eau est un bien économique bien sûr, mais différent: c'est un bien public environemental M de personnes sont desservies par des opérateurs privés qui par fusion et acquisition se sont mondialisés autour des métiers de l'eau (distribution, retraitement, aménagement): le modèle français s'exporte par le biais de 3 grands (Vivendi Waters System, Ondéo (La Lyonaise & Suez), Bouygues). [...]
[...] Ces accords dépendent de la géographie. Le conflit potentiel se fait si l'Etat en aval est + puissant, et il y a contentieux si l'état en Amont est la Turquie ou les Etats-Unis (on n'en vient pas au conflit). Le Colorado coule aux Etats-Unis mais se jette dans le golfe de Californie. En 1912 les américains l'ont aménagé (1944), les Etats-Unis se servent de cette eau pour irriguer le nouveau Mexique et la Californie, en détournant le fleuve. Ils ont imposé au Mexique 700m3/sec pour les Etats-Unis, 35m3 pour le Mexique (avec nitrates, pesticides . [...]
[...] Il existe des grandes régions où le stress hydrique est nul. Une pression sur les ressources aquatiques en augmentation permanente Plusieurs causes: les besoins nutritifs de la planète reposent en grande partie sur l'irrigation, et les nappes profondes commencent à s'épuiser. Le réchauffement planétaire vient accroître l'évaporation, c'est une pénurie qui va apparaître. L'Italie du Sud a connu dans les années 2002 une grave période de sécheresse, alors que c'était l'époque des inondations en Allemagne et en Autriche. La Sicile stock 250 M m3, alors que cet été là elle avait 20 M de m Une crise locale s'ensuit, avec un marché noir de l'eau, un creusement de puits sauvages, des émeutes, une inflation, ds prises par la force de réservoirs . [...]
[...] Au final, un tiers de l'eau prélevé est perdu. Et les pays du nord ne gaspillent pas plus que les pays du Sud. B / Les grandes activités prédatrices L'agriculture L'eau s'évapore et se perd. L'eau étant subventionné, on se dit que les barrages sont en amont et qu'on peut se laisser aller. Les grands pays irrigateurs sont le Moyen-Orient, la péninsule ibérique, la Méditerrannée, l'Asie centrale ou les Etats-Unis . L'industrie Elle demande de plus en plus d'eau. Sidérurgie: 1kg d'acier = 80 litres d'eau. [...]
[...] Puce éléctronique = l d'eau. L'hydroéléctricité (barrages) restitue l'eau qu'elle utilise: il y a grands barrages 15 mètres d'eau) réservoirs avec une capacité > 1km3, 6300km3 derrière les grands barrages (qui seront réstitués). La moitié des économies du globe ne peuvent se passer d'hydroéléctricité, qui représente 20% de l'utilisation mondiale de l'eau et 20% de l'éléctricité mondiale. Ce chiffre ne pourra augmenter que dans les pays du Sud. La consommation domestique Elle est en progression vertigineuse. C'est 10% de l'eau consommée dans le monde MM d'humains n'ont aucun accès à l'eau de toute façon. [...]
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