Les droits de la Nature sont reconnus par deux pays : l'Equateur et la Bolivie. Cependant, l'Equateur est le premier à donner des droits à la Nature dans sa Constitution en 2008. Cette initiative montre l'Equateur comme un modèle pour les autres pays où la question de l'environnement est un enjeu politique fondamental. La consécration de droits de la Nature dans ce pays est surprenante. En effet, c'est un pays en voie de développement où on peut croire que la question environnementale n'est pas une priorité. Mais, l'Equateur a une partie de la plus grande forêt du monde : l'Amazonie avec une biodiversité précieuse. De plus, de nombreuses populations indigènes y vivent et leur héritage a beaucoup influencé le pays. Mais on remarque une contradiction entre l'idée de droits à la Nature et la situation actuelle du pays où l'exploitation pétrolière et la déforestation sont en train de détruire l'environnement.
[...] Ici, droits de la Nature et droits des indigènes sont liés, mais distincts. Ainsi, tous ces droits sont dans la Constitution et même s'ils ne sont pas encore respectés comme il faudrait, chacun est prêt à les défendre : comme les associations, les indigènes, les citoyens en général. Chacun a ses propres ambitions, mais si les forces se contre balancent, il semble possible d'arriver à un modèle soutenable. Conclusion : Ainsi, on peut voir que les droits de la Nature sont une idée nouvelle qui permet à l'Équateur de trouver un équilibre entre Homme et Nature mais plus largement entre indigènes et les autres entres l'économie et l'écologie Mais même si le gouvernement semble parfois contradictoire, la révolution citoyenne est en marche et chacun est prêt à défendre ses droits, y compris ceux de la Nature. [...]
[...] L'article 395 précise qu'il faut respecter le patrimoine culturel Les politiques environnementales et les moyens pour protéger l'environnement : On a pu constater que ces droits de la Nature étaient protégés par la justice équatorienne par exemple avec le procès en janvier 2012 de la société américaine Chevron-Taxaco Elle a dû payer 19 milliards de dollars après avoir pollué la forêt amazonienne, les eaux alentours, l'environnement en général ce qui a provoqué des cancers chez les populations locales. Ce procès avait été fait après la plainte des indigènes qui dénonçaient une nouvelle forme de colonisation. Cette initiative a été soutenue par de nombreuses associations comme la fondation Pacha mama créée en 1997 qui a pour but de faire respecter les droits de l'Homme et de la Nature. Ainsi, la protection de la Nature est soutenue par la population. Mais le président considère que pour protéger au mieux la Nature il faut lutter contre la pauvreté. [...]
[...] La protection de droits de la nature : un défi commun : 1. L'exemple de l'exploitation du pétrole et du projet Yasuni : Ainsi, on peut voir l'ambigüité du gouvernement à propos des droits de la Nature avec l'exemple du projet Yasuni ITT. Cette initiative du président consistait à renoncer à l'exploitation du pétrole dans la région amazonienne du parc national Yasuni. Cela permettait de ne pas dégrader l'environnement et protéger les populations indigènes locales. En échange, la communauté internationale devait verser une compensation de 100 millions de dollars. [...]
[...] Le développement des droits de la nature en Équateur : 1. Qu'est-ce que les droits de la nature ? Les droits de la Nature sont dits de 3e génération. Ils se distinguent des droits anthropocentriques où l'homme est toujours au centre et maitre de la Nature. Ces droits protègent l'écosystème et de la biodiversité. C'est l'idée que les droits de l'Homme et ceux de la Nature doivent s'articlier pour vivre en harmonie. L'Homme n'est pas propriétaire de la Nature mais peut en disposer tant que ça ne dégrade pas l'environnement et que ça ne gêne pas les autres. [...]
[...] La protection des droits de la nature : une simple utopie ? A. droit de l'Homme et de droit de la nature : sont-ils compatibles ? 1. La situation économique de l'Équateur ne permet pas une bonne protection de la nature : Mais le gouvernement se trouve dans une contradiction : pour protéger l'environnement, il faut lutter contre la pauvreté et pour lutter contre la pauvreté il faut dégrader l'environnement En effet, les principaux profits du pays viennent des exportations et surtout du pétrole qui se trouve principalement en Amazonie. [...]
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