Japon, shintô, shogûn, ouverture du Japon, Chôshû, Saksuma, restauration Meiji
Le Japon va, à partir de l'ère Meiji, devenir une des rares puissances qui, après avoir été colonisées, sont devenues colonisatrices
L'empereur est divin : il est le descendant du soleil (Amaterasu). L'empereur est le grand prêtre de la religion nationale, le shintô (le Japon est issu de la volonté des dieux totémiques). L'empire est très ancien : il date du VIIe siècle av JC et se veut voulu par les dieux. Dans la dynastie des Togukawa, en place depuis 1603, l'empereur n'est plus qu'un souverain formel et le véritable détenteur du pouvoir est le shogûn : c'est le seigneur le plus puissant. Le shôgun réside à Edo, comme le Bakufu, le conseil des seigneurs, tandis que l'empereur réside à Kyoto. Le Japon est divisé dans plus de 300 seigneuries, dirigé par des daïmyos.
[...] Ces traités inégaux vont donc entraîner un fort déficit commercial au Japon, dont le prix du riz augmente de en 4 ans. Le Japon voit son gouvernement se diviser : après la mort du shogûn, qui n'avait de surcroit pas de fils, une crise politique s'ouvre : l'empereur se mêle alors à la politique, chose extraordinaire, pour critiquer l'ouverture du Japon. En 1860, l'homme qui avait négocié les traités inégaux, Ii Naosuka. Le Bakufu, l'empereur, des seigneuries du Sud et es étrangers vont constituer les principaux acteurs de la crise. [...]
[...] La domination du Japon à la fin du XIXe Le Japon va, à partir de l'ère Meiji, devenir une des rares puissances qui, après avoir été colonisées, sont devenues colonisatrices I. Le Japon shogunal L'empereur est divin : il est le descendant du soleil (Amaterasu). L'empereur est le grand prêtre de la religion nationale, le shintô (le Japon est issu de la volonté des dieux totémiques). L'empire est très ancien : il date du VIIe siècle av JC et se veut voulu par les dieux. [...]
[...] Ils reviennent l'un comme l'autre en 1854 pour forcer les Japonais à signer des traités. Le premier d'entre eux est signé en 1854 : le traité de Kamagawa ouvre les ports de Shimoda et Hakoolate. De plus, un consul est installé à Edo. En 1857, la convention de Shimoda inclut le principe d'extra- territorialité (importation des lois américaines sur une certaine portion de territoire) dans les ports de Shimoda et Hakoolate. Le consul, Harris, rencontre le Shogûn (chose qui ne s'était pas vue depuis le VIIe siècle). [...]
[...] L'empereur est le chef de l'armée et peut dissoudre les chambres, qui n'ont pas beaucoup de pouvoirs. Les partis politiques se créent à l'occasion des premières élections en 1990. Des symboles nationaux sont mis en place : le drapeau actuel et en 1888 le Kimigayo devient l'hymne national. La restauration Meiji restaure la religion du shintô : un culte de l'état est mis en place. Le shintô est religion officielle et l'empereur est au centre du culte. Si le christianisme est toléré grâce aux accords, le bouddhisme est fortement réprimé. [...]
[...] Les daïmyos vont alors symboliquement remettre leurs terres à l'empereur. En 1868, l'ère Meiji est proclamée : l'empereur Mutsuhito, empereur depuis 1852, prend le nom de Meiji, gouvernement éclairé Symboliquement, Edo est renommé à Tokyo capitale de l'Est tandis que le gouvernement impérial y est déplacé. En 1871, les fiefs sont supprimés et sont remplacés par des préfectures, sans changement effectif des gouverneurs. Une réforme fiscale suit, l'école devient obligatoire en 1872 et une université est créée en 1877. En 1872, le calendrier solaire est remplacé par le calendrier grégorien. [...]
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