Dix idées reçues sur l'Afrique: gérer les ressources

Résumé du document

Combattre le thème général : « L'Afrique est riche mais les Africains dilapident les ressources ». Fiche de 8 pages



L'Afrique est le continent qui reçoit le plus d'aide au dvp : rente importante dans les années 1970 et 1980 car position stratégique dans l'équilibre des blocs, de non prolifération du communisme, pays récemment indépendant qui font entendre leur voix, celle des non-aligné, à l'ONU? puis chute du mur de Berlin, du rideau de fer, réorientation des aides vers les pays de l'est? puis attentats du 11 septembre 2001, le continent africain redevient stratégique dans le cadre de la lutte contre le terrorisme : population importante, fragile, pauvre et peu éduquée, mécontente son présent, victime d'un économie criminelle de la part de ses dirigeants = terreau fertile pour former des extrémistes.





1. abondance des richesses

2. aide internationale

3. redistribution des richesses

4. la corruption

5. le sida

6. l'émigration

7. la pauvreté

8. les feux de brousse

9. déforestation

10. désertification

Extraits

[...] Néanmoins de nombreux espaces en péril en Afrique dont la déforestation est l'une des principales manifestations. Idée reçue : les feux de brousse épuisent les sols Il ne faut pas mettre sur le même plan les feux de brousse agricoles et pastoraux contrôlés et les feux accientels ou criminels qui se multiplient cependant. Les craintes concernant l'agriculture sur brûlis sont largement exagérées - l'activité microbienne du sol, détruite, réapparaît au bout de tris mois - la perte de matière organique n'est pas un handicap : les tourbières, très riches en matières organiques, sont impropres à la culture - le feu facilite le travail des agriculteurs face à une végétation dense en Afrique humide, trop dense pour être enfouie : pas de mauvais es herbes sans utiliser de désherbant chimique et sans désherber manuellement faute d'hommes en nombre suffisant - les cendres laissent de nombreux éléments minéraux pour les cultures (magnésium, calcium, potassium), Côte d'Ivoire - sur les sols argileux, la combustion lente les rend plus légers (Cameroun, Guinée), propres à la culture de courges, légumes feuilles et tabac, sans cette technique les sols argileux cuirassés seraient inserviables - feu utilisé sur savane herbeuse et sur tourbière éthiopienne - pour le pâturage, intérêt par destruction des touffes d'herbes trop dures, activation de certains graminés, éliminations des insectes nuisibles Idée reçue : la forêt recule La forêt vierge de toutes traces humaines n'existe pas : les peuples forestiers ont créés des clairières avec des cultures vivrières. [...]

[...] On trouve en Afrique 1/5 des forêts tropicales du monde, notamment avec le massif du bassin du Congo, 2eme réserve humide de forêts du monde. Les principales causes de la déforestation sont l'accroissement démographique, les fronts pionniers et les exploitations forestières, bien plus que l'utilisation villageoise. Exemple de la Côte d'Ivoire : chute de 15 millions à 3 millions d'hectares de forêt humide en 40 ans pour permettre la mise en place d'exploitations de café ou de cacao. Fortes pertes aussi au Cameroun, en RDC, à Madagascar, au Libéria Pays où l'absence des états pour réguler, régénérer et préserver fut criminelle envers la forêt : partenariat pour les forêts du bassin du Congo : 1,8 M de de forêt cathédrale d'un seul tenant, une diversité exceptionnelle, forêt tropicale humide à croissance constante. [...]

[...] La crise économique est un facteur amplificateur des mouvements de populations. Fermeture récente des frontières de certains états africains à l'immigration, voire expulsions massives. Deux types de migration : - une migration de l'itinérance : avec un trajet, un projet, à destination des pays occidentaux, un soutien, familial ou communautaire, un soutien financier (de la campagne vers la ville, de la ville vers un port ou vers l'Algérie où l'on vit un temps de petits boulots, puis traversée du détroit) - une migration de la désérance (désespoir et espérance), celle de ceux qui fuient l'insupportable et essaient de vivre mieux ailleurs L'Europe n'accueille pas la misère du monde les Africains qui parviennent en Europe sont dynamiques, éduqués, ont réussi à économiser suffisamment pour leur passage, ils sont entourés, ils ne sont pas au bas de l'échelle sociale de leur pays mais au contraire au dessus de la moyenne. [...]

[...] Dépendance des états enclavés vis-à-vis de leurs voisins côtiers sensible notamment en période de crise, surtout politiques. Corrélation effective entre enclavement et sous-développement : - PIB inférieur à 1Milliards de dollars US - Faibles taux d'urbanisation : 12 des 15 pays enclavés ont moins de 30% de citadins - Favorise les famines : l'aide ne se diffuse pas A contrario, l'enclavement apparaît comme une protection favorable à certaines dynamiques de développement : - exemples des zones refuges de protection contre les esclavagistes (falaise Dogon notamment, Soudan méridional, sud du Sénégal) - actuellement : belle réussite économique du Botswana, malgré l'enclavement, la place du désert et l'épidémie de VIH ; indice de compétitivité meilleur que celui de l'Afrique du sud, bonne gestion des matières premières. [...]

[...] De nombreux états prêteurs se paient en achats de produits. = les pauvres des pays riches financent les riches des pays pauvres : avec la libéralisation, de nombreux capitaux ont fuit l'Afrique, exemples de Mobutu milliards) ou Abacha milliards), enrichissant encore plus les pays créanciers. La dette est insoutenable : Première initiative : PPTE Pays Pauvres Très endettés dont bénéficient 23 pays subsahariens pour un allègement conséquent de la dette Seconde idée : Plan Marshall pour l'Afrique accompagné d'une annulation de la dette (projet UK) Idée reçue : L'accumulation est impossible parce que la redistribution est sans limite L'accumulation de capital financier est considéré comme indispensable au dvp : un bon indicateur. [...]