Exposé portant sur les territoires de la précarité dans le monde. La ville étant par essence une « réalité bien vivante » et multiforme, la problématique de son association ou non avec les territoires de la précarité se lit dans la tension vers la construction de la ville selon une idée spécifique, elle-même liée aux conditions d'existence des populations de ces territoires de la précarité.
[...] On voit même parfois de véritable réseaux interurbains se créer, d'un quartier d'une ville à l'autre, comme c'est le cas par exemple entre Marseille et Casablanca. Mais la ville en tant que telle est-elle accessible à ces territoires ou ne tiennent-ils ne force que de leur résistance au rejet ou à l intégration forcée? II.la ville région ou ville en réseaux: y-a t-il encore un sens à parler des territoires de la précarité en association à la ville ou le et a t-il le sens de contre? 1.le sauvetage des précarisés par la ville (dimension économique): l'espace interurbains. [...]
[...] Le territoire doit être définit en termes de constructions territoriales et support. Mais quand le territoire en question est précaire et occulté politiquent (ou stigmatisé, si le ou est nécessaire), que peut encore faire ce territoire face à la ville? III. Le politique et l'international au coeur des problèmes des villes conflits et territoires: quand le territoire mobilisé devient une arme crée de nouvelles urbanités. L'enjeu de l appropriation de l espace est au centre des conflits dits de patrimoine; ce dernier sert à comprendre les rapports sociaux entres les groupes et entre les acteurs. [...]
[...] Ce fonctionnement en ville-quartier semble en effet éviter les processus de précarisation accélérés que l'on rencontre par exemple dans certaines rues de Chicago occupées par des SDF, pour qui la précarité n'est pas un espace mais voyage avec eux et leur misère. Cette force communautaire se retrouve aussi en France, notamment sur la place du Pont à Lyon. Ce morceau de ville a connu des travaux de réaménagement pour limiter son marquage maghrébin, mais ils ont échoué. La place du pont est d'abord le nom d une centralité immigrée qui s'articule à l'espace local sans s'y fondre. Ses délimitations diffèrent selon ceux qui en parlent. [...]
[...] On peut dire que la place à résisté aux mesures imposées en s'arabisant. labilité de la place est inscrite ds un ordre territorial local fortement structuré». La place devient un espace de ressources pour les populations maghrébines et musulmanes à l'échelle de l'agglomération, ainsi qu'un opérateur de mise en marché de certaines pratiques qui tendent à se redéfinir en sortant du cadre familial ou communautaire. Elle devient une vitrine, un espace de captation de clientèle et de tests des produits halal. [...]
[...] On note une différenciation ethno-régionale des quartiers de la capitale (Nord-Sud). Poto-Poto est ainsi une vieille cité populaire proche du centre ville, où la mixité résidentielle est d'importance ainsi que son rôle d'accueil des migrants. Les rivalités politiques st construites autour de références à l ethnicité et au territoire urbain. A chaque parti politique son fief régional et son quartier ds la capitale. Des violences éclatent entre les quartiers sud de 93-94 (2000 morts réfugiés) et opposent les milices des 2 partis; les combats restent limités aux quartiers Sud, ce qui donne lieu à une identité «nibolek». [...]
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