La mondialisation est un processus économique, politique et culturel reposant sur des connexions plus ou moins fortes entre les États et sur l'interdépendance. Hiérarchisée, elle fonctionne selon une relation centres-périphéries et tend à prendre de plus en plus d'ampleur... jusqu'à aujourd'hui. En effet, si la mondialisation fut plus ou moins contestée depuis son origine, de récents évènements et phénomènes multipliant les débats internationaux entre partisans et modérateurs. Mais en quoi la mondialisation est-elle remise en cause ? Dans quelle mesure est-elle un sujet polémique qui fait paradoxalement évoluer les oppositions ?
En premier lieu, la mondialisation se révèle un processus oligarchique et inégalitaire. En second lieu, différents facteurs et évènements remettent en cause la mondialisation. En dernier lieu, de nouvelles préoccupations et logiques d'organisation de l'espace mondial apparaissent, présageant une mondialisation en voie de régulation.
La mondialisation est un phénomène inégalitaire et hiérarchisé ; au sommet du pouvoir se trouve la Triade, véritable oligopole mondiale. Composée des trois plus grandes puissances, à savoir l'Amérique du Nord (fondée sur les États-Unis), l'Europe occidentale (centrée sur l'Union Européenne) et l'Asie orientale (centrée sur le Japon), elle domine largement la mondialisation, et ce depuis son amorce spectaculaire des années quatre-vingt-dix. En effet, la chute du bloc soviétique en 1991 offre le monde au libéralisme victorieux et à l'hyperpuissance que sont devenus les États-Unis, dont le modèle s'impose peu à peu, y compris à l'ancien monde communiste. La Triade va désormais prendre son essor, contrôlant les principales organisations internationales actrices de la mondialisation (la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement, l'Organisation Mondiale du Commerce, le Fond Monétaire International) dont elle est, en général, à l'origine. Les Firmes Multinationales ou Transnationales (FMN/FTN) lui appartiennent en majorité et règnent sur le monde économique (les cent premières réalisant un cinquième du PIB mondial), monde régi de même par les monnaies de cette Triade (dollar, euro et yen). Les mégalopoles, également, principaux centres d'impulsion et lieux de concentration du secteur tertiaire, appartiennent à cette oligopole. Enfin, se réunissant au G8 pour débattre des grands sujets mondiaux, la Triade domine définitivement la mondialisation (...)
[...] La récente réunion du G20 montre (bien qu'elle eût été reportée) un désir de changement et de renouveau du système. De plus, les nombreuses interventions des États dans le capital des entreprises vont engendrer une dépendance de celles-ci à long terme, et modifier le processus de la mondialisation qui leur donnait le premier rôle. La crise permet de créer un contexte propice à l'ouverture, au progrès et aux nouvelles propositions. Bien qu'elle mette la planète en difficulté et qu'elle favorise le protectionnisme, on peut espérer qu'elle permettra aux gouvernements d'adopter une vision tournée vers le futur. [...]
[...] Enfin, la mondialisation est actuellement violemment remise en cause par la crise économique majeure survenue en octobre 2008. Une chute spectaculaire des cours, des places boursières paniquées et la faillite de plusieurs firmes et banques ne sont que la première vague de toutes les conséquences désastreuses qui vont résulter de cette crise. En effet, un fort chômage, une paralysie du système de consommation et des problèmes sociaux se profilent, ainsi que des interventions étatiques nécessaires au redressement de l'économie mondiale. [...]
[...] Mais en quoi la mondialisation est-elle remise en cause ? Dans quelle mesure est-elle un sujet polémique qui fait paradoxalement évoluer les oppositions ? En premier lieu, la mondialisation se révèle un processus oligarchique et inégalitaire. En second lieu, différents facteurs et évènements remettent en cause la mondialisation. En dernier lieu, de nouvelles préoccupations et logiques d'organisation de l'espace mondial apparaissent, présageant une mondialisation en voie de régulation. La mondialisation est un phénomène inégalitaire et hiérarchisé ; au sommet du pouvoir se trouve la Triade, véritable oligopole mondiale. [...]
[...] Les Firmes Multinationales ou Transnationales (FMN/FTN) lui appartiennent en majorité et règnent sur le monde économique (les cent premières réalisant un cinquième du PIB mondial), monde régi de même par les monnaies de cette Triade (dollar, euro et yen). Les mégalopoles, également, principaux centres d'impulsion et lieux de concentration du secteur tertiaire, appartiennent à cette 2 mercredi 4 février 2009 Composition de géographie 1 de Piupew oligopole. Enfin, se réunissant au G8 pour débattre des grands sujets mondiaux, la Triade domine définitivement la mondialisation. Cette domination se traduit concrètement à travers des flux et des interdépendances. La puissance de la Triade, en effet, lui confère un fort pouvoir d'attraction, aussi bien économique que culturel. [...]
[...] La préservation des milieux naturels prend peu à peu de l'importance face à un monde régi par l'économie. La création du protocole de Kyoto, ratifié par une majeure partie du monde, en est la preuve. Le protocole oblige les entreprises des États signataires à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. D'autres mesures, à l'échelle nationale ou régionale (notamment au sein de l'UE) sont définitivement prises en faveur du développement durable : le développement des véhicules hybrides ou propres, des lois écologiques collectives dans l'UE, la promotion des énergies renouvelables. [...]
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