On peut définir le développement comme le progrès économique et social et l'environnement comme l'ensemble des éléments naturels dans lesquels les êtres vivants se trouvent. Aujourd'hui, l'interaction entre développement et écosystèmes fragiles devient un important sujet de politique internationale : on ne peut plus penser le développement sans prendre en compte ses répercussions sur l'environnement, d'où la question du développement durable, qui tenterait de concilier développement économique, développement social et protection de l'environnement. Le Brésil est un pays émergent, la 2ème puissance émergente du Tiers monde après la Chine et la première d'Amérique latine. Il s'intègre de plus en plus à la mondialisation et fait partie du Mercosud, marché commun des pays d'Amérique du Sud. Il a connu un développement économique qui s'est souvent fait aux dépens du développement social et de l'environnement. Or le Brésil est un pays immense qui possède de nombreuses richesses naturelles, dont la forêt amazonienne souvent qualifiée de "poumon de la planète". Il fait partie des E8, c'est-à-dire des 8 pays qui pèsent le plus sur l'avenir de l'environnement mondial. Or on peut se demander si un pays émergent avec des difficultés comme celles que rencontre le Brésil est en mesure de porter le poids de cette question environnementale.
Le Brésil est donc confronté à deux crises, à deux priorités, difficiles à concilier : poursuivre le développement en remédiant aux problèmes économiques et sociaux, et protéger l'environnement. A la fois, le développement peut être responsable de dégâts environnementaux mais les problèmes de développement freinent la protection de l'environnement à cause du manque de moyens. Et si l'on choisit de donner la priorité au développement, aux dépens de l'environnement, alors cela signifie l'épuisement à terme des ressources, et l'atteinte à la santé des hommes : ainsi il y a obligation de concilier environnement et développement pour pouvoir aspirer à poursuivre le développement. On peut donc se poser les questions suivantes : Le Brésil est-il réellement en train de modifier son rapport à l'espace ? Peut-il espérer pouvoir concilier environnement et développement ? Et la question environnementale peut-elle se révéler être un atout pour le développement du Brésil ? Je verrais d'abord en quoi l'environnement au Brésil est à la fois un atout et une contrainte pour le développement, puis en quoi les succès et les échecs du développement brésilien ont eu et ont encore des conséquences graves sur l'environnement. Enfin, j'aborderai les différentes tentatives de concilier environnement et développement au Brésil, difficiles à cause des problèmes de développement, et la possibilité d'une protection de l'environnement au service direct du développement (...)
[...] Par exemple, le Brésil est un pionnier en matière de production d'éthanol, un carburant à faible taux d'émissions dérivé du sucre de canne, et la plupart de son électricité provient de l'hydroélectricité propre. Les voitures "flex fuel" au Brésil ont un grand succès, représentant des voitures vendues. Ces voitures acceptent à la fois l'essence et l'éthanol comme carburant: en fonction du prix à la pompe, le client peut choisir n'importe quelle proportion essence-alcool. De plus, l'hydroélectricité est la première source d'énergie du pays, et représente de la consommation. Ainsi, le Brésil fait du "business vert", c'est-à-dire qu'il tire directement profit du respect de l'environnement en en faisant un secteur commercial. [...]
[...] En 1995, un programme en Education à l'Environnement a été mis en place et appliqué partout dans le pays. Ce programme a reçu des fonds d'organisations internationales comme WWF ou l'Unesco. En aout 2008 un Fond Amazonien destiné à financer des actions de développement durable dans la forêt Amazonienne est créé. Les ressources de ce fond sont gouvernementales et non-gouvernementales, brésiliennes et étrangères. Le Brésil a lancé, également en 2008, le Programme Amazonie Durable qui propose un nouveau modèle de développement pour cette région. [...]
[...] L'inflation a battu les records en 1993 où elle a été d'environ Cette dépendance constitue un handicap important à la réussite de la politique économique brésilienne. Une crise économique a éclaté en 1998 et si aujourd'hui, l'économie tend à se stabiliser, elle reste quand même fragile. Ensuite, la politique extravertie a encouragé les cultures commerciales au détriment des cultures vivrières dans un pays où le problème de la terre se traduit par des conflits violents. Beaucoup de paysans sont sans terre ou dans une situation précaire alors que les vastes étendues ne sont pas mises en cultures. [...]
[...] Il possède la plus vaste réserve de terres disponibles du monde. Les richesses minières sont considérables et sont au second rang mondial pour le minerai de fer. On a également découverts d'immenses gisements d'hydrocarbures, notamment dans le Bassin de Santos. Des déséquilibres spatiaux et des distances qui font obstacle au développement Mais cet espace, par sa taille et sa diversité, présente également des contraintes pour le développement du pays, puisque certaines régions sont favorisées et d'autres discriminées par leur environnement. [...]
[...] Porto Alegre et Curitiba sont les deux plus grandes villes du sud brésilien. A 20 km de là, sur le fleuve Paraná se trouve Itaipu, le second plus grand barrage hydroélectrique du monde. Le Sudeste est la région la plus urbanisée et la plus industrialisée du Brésil, avec trois villes très importantes : Rio de Janeiro, Belo Horizonte et São Paulo. Cette région comprend des plages comme Copacabana qui facilitent le développement du tourisme et des gisements d'or. Le Nordeste est le centre historique du Brésil. [...]
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