(...) Même s'il se développe, le taux d'urbanisation est relativement important, les campagnes restent marquées par des structures traditionnelles et désavantageuses pour les femmes : pas de scolarisation, mariages et maternités précoces, polygamie, néanmoins la stérilité est un motif de répudiation... Et les enfants peuvent être un moyen de subvenir aux besoins de la famille. En ville, les comportements peuvent être différents : scolarisation, travail, planning familial. Mais la croissance de la population jeune est nettement plus rapide que l'augmentation d'équipements scolaires ce qui ne favorise pas l'alphabétisation et soulève le problème de la formation des enseignants.
(...) La densité moyenne en Afrique est de 28 habs/ km² (mais croissance élevée) tandis qu'en 1950 elle était de 5 habs/km² ce qui montre une croissance rapide.
Certains Etats ont de fortes densités comme le Rwanda avec 320 habs/km², le Burundi avec 220 habs/km² ou l'Ouganda avec 148 habs/km². Mais d'autres états ont de faibles densités : la République centrafricaine 6 habs/km², la Mauritanie 3 habs/km², la Namibie 2.5 habs/km² ou encore la RDC 11 habs/km².
L'histoire et la géographie peuvent expliquer le peuplement, en effet, les implantations sur les hautes terres sont anciennes et les répartitions de population étaient sujettes aux structures des chefferies. De plus les montagnes constituaient des refuges pour éviter la traite le long du Golfe de Guinée.
Globalement, la population est inégalement répartie (vide par endroits et fortes concentrations ailleurs) mais cette structure n'est pas figée. Il y en effet exode rural (population vieillie dans les campagnes), migrations vers les pays du Golfe et de plus en plus vers le Brésil et toujours vers l'Europe. Des fronts pionniers se constituent : zones en marges où les populations viennent s'installer (caractère prédateur), ce qui peut tout de même générer des conflits entre les communautés (Sénégal, Burkina Faso, Côte d'Ivoire). Il y a urbanisation croissante, c'est
un phénomène récent auquel s'ajoute la montée en puissance de quelques agglomérations comme Abidjan, Conakry. En 2025, la moitié des Africains seront urbains (...)
[...] Les investisseurs sont donc frileux et les assurances refusent parfois d'assurer des investissements dans certains pays d'Afrique Subsaharienne. De 1 milliards de dollars en 1990, les IDE sont passés à 12 milliards de dollars en 2007 mais même si la croissance des IDE semble être un indicateur, l'Afrique est toujours en situation de marge. Entre 50 et 80% des IDE sont pour de structures énergétiques (Nigéria, Angola, Ainsi, les IDE maintiennent l'Afrique Subsaharienne dans une économie de rente. Il y a néanmoins des NTIC qui se développent : Orange à Madagascar, Vodafone en Afrique du Sud et plus généralement Orascom dans toute l'Afrique Subsaharienne (les IDE sont donc parfois Sud-Sud). [...]
[...] Les plus touchés sont en fait ceux qui étaient les plus développés. L'Afrique du Sud est ainsi en situation de récession et par voies de conséquences, ses partenaires (Lesotho, Swaziland, Namibie) sont aussi touchés. Il en va de même pour les pays pétroliers en raison de la chute du prix du baril ainsi la croissance est attendu à contre en 2008 dans ces pays, on retrouve le même problème pour les pays touristiques. Les PMA, quant à eux, devraient maintenir une croissance de malgré la crise, mais ces pays restent enlisés dans les difficultés. [...]
[...] Opposition des laboratoires pharmaceutiques dans l'aide au développement (même si les laboratoires indiens commencent à développer des médicaments génériques). II - Et pourtant, l'Afrique possède des atouts A - L'Afrique bénéficie d'avantages comparatifs 1 - La population, un atout essentiel La population peut être une véritable ressource si elle est formée et gardée sur le territoire. La terre d'Afrique peut accueillir les investisseurs et mes migrations peuvent être une réelle chance pour ces pays (Ghana, Sénégal, Mali notamment) et bon nombre de pays attirent la population voisine (Nigéria, Gabon). [...]
[...] Il y a de plus en plus une inscription dans une nouvelle logique de développement et l'impact de la crise se caractérise par un changement d'approche des économies développées à l'égard de l'Afrique ce qui se traduit par une remise en cause de l'ultralibéralisme du Nord. Ainsi, dans le cadre du FMI Dominique Strauss Khan a déclaré en mai 2009 que les aides au développement devaient être plus souples et qu'il fallait accorder des facilités pour les prêts à court terme certains pays en bénéficient déjà: Tanzanie, Kenya, Ghana, RDC . [...]
[...] Certains problèmes apparaissent entre les noirs et les blancs en Afrique australe. Mugabe au Zimbabwe a chassé les blancs de leurs terres pour les donner aux noirs ce qui crée des catastrophes agricoles dans le pays. En Afrique du Sud, le problème est le même mais le pouvoir politique n'est pas aussi radical. Le problème en Afrique est que les paysans n'ont pas la propriété de la terre, ils en ont l'usufruit mais ne les possèdent pas. De plus, des pays se mettent à acheter des terres en Afrique. [...]
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