L'Afrique, le continent noir, est l'un des espaces géographiques les plus écrits, médiatisés et cinématographiés. Dans cette flopée littéraire, un regard critique constate tout de suite une sorte de dichotomie raisonneuse.
[...] A chacun de jouer le jeu tout en en respectant les règles, l'utopie pourra cesser de l'être. Cela donnerait naissance à une Afrique compétitive sur le plan aussi bien culturel, social, politique qu'économique. En définitive, l'Africain doit croire en sa capacité à produire le miracle. Eh bien, nos Chefs d'Etat et de Gouvernement qui portent la charge de la grande mater l'auront compris en premiers ! Oui, nous pouvons SOMMAIRE INTRODUCTION 1 I. L' AFROPESSIMISME : UNE AFRIQUE MALADE 2 II. [...]
[...] Tout compte fait, Axelle Kabou a pensé que l'Afrique refusait le développement[7]. C'est donc là une Afrique malade-d'elle-même après avoir été malade-de-l'Occident[8] et qui, d'ailleurs, se meurt, osent le croire les afropessimistes. Elle ne peut pas s'en sortir. Tout en restant négatives, et comme Kabou demanderait à son continent d'accepter le développement, plusieurs voies dans ce camp ne laissent pas tomber ces dernières années le refrain L'Afrique est le premier responsable de son développement Un virage à nous n'osons pas le dire. [...]
[...] Joseph KI-ZERBO, A quand l'Afrique Paris, Ed. de l'Aube p.19 ; Félicien LUKIANA MABONDO, La mondialisation ou l'hégémonie capitaliste in Cahiers Congolais de Sociologie et Anthropologie, 9 (2005), p.9. T. FORSTER, Pratique de la mondialisation. Une perspective ethnologique in Coté jardin, coté cour , op. cit., p Note de lecture de Stephane LE BARS, L'amour dans la vérité : 3ème encyclique du Pape Benoît XVI DEPECHES CATHOBEL VATICAN Rome, édition du 08 juillet 2009. Anne-Cécille ROBERT cité par Eric MORIER-GENOUD, art.cit., pp. 277- 280. [...]
[...] Ce qu'il faut peut-être retenir est, comme nous l'avons déjà dit, le fait que selon cette pensée afropessimiste, l'Afrique n'est pas en mesure de se soigner, de se nourrir, de se prendre en charge et à la limite de se développer. Qu'il nous soit permis de dire comment nous détectons la pensée afropessimiste. Même si les auteurs arrivent à nuancer leurs études, soit l'espace réservé à l'image négative de l'Afrique est très grand par rapport à celui réservé à son image positive ; soit les conclusions sont simplement pessimistes ; soit encore cette nuance n'apparaît même pas. On retrouve dans cette école aussi bien des plumes et langues africaines qu'étrangères. [...]
[...] Anne-Cécile Robert parle d'une Afrique dominée en tout point de vue. La domination extérieure est, selon cette auteure, soutenue par des bourgeoisies compradores au niveau du continent. Elle va même loin jusqu'à dire que ce n'est pas l'Afrique qui meurt, comme le prétendait Stephen Smith, mais le système-monde lui-même qui est ‘'au bord du gouffre''. Elle dispose aussi qu'au lieu de parler d'afro-optimisme ou d'afropessimisme, on devrait dire occidentalo-optimisme et occidentalo-pessimisme[26]. C'est un autre son de cloche Une dizaine de jours après le début des travaux de la seconde assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques, raconte Dépêches Cathobel du 15 octobre 2009, trois cardinaux africains (Théodore-Adrien Sarr du Sénégal, Wilfrid Fox Napier d'Afrique du Sud et John Njue du Kenya) ont dénoncé devant un parterre de journalistes ce qu'ils appellent ‘'impérialisme culturel'' que l'Occident exerce sur l'Afrique. [...]
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