Grandes métropoles, structure urbaine, rythme de vie, villes, population urbaine mondiale, croissance urbaine, mégalopolisation du monde, relations sociales et culturelles, polarisation spatiale, marché du travail, ségrégation socio-spatiale, inégalités
La croissance rapide et désordonnée des grandes métropoles depuis le début du XIXe siècle, alors que certaines d'entre elles étaient déjà les capitales de leur pays, mais avec une plus grande intensité dans la seconde moitié du siècle, a conduit à la recherche d'explications pour résoudre les problèmes sociaux qui se posaient. Les progrès de l'industrialisation et ses désillusions, ainsi que les migrations externes et internes, ont entraîné des problèmes qui persistent aujourd'hui, comme les disparités socio-spatiales au sein de ces grandes villes. La structure urbaine dominante est hiérarchisée et la construction des villes industrielles se transforme en métropoles. Les espaces de relations sociales, dans cette organisation urbaine, s'intègrent dans un ensemble plus large, semi-ouvert et national. Une métropole désigne pour finir un ensemble urbain élargi, avec un grand nombre d'habitants, des compétences politiques et spatiales importantes ainsi qu'un statut particulier dans une région ou un pays.
[...] De même, Nissel souligne que la grande métropole de Mumbai a été de plus en plus influencée par la mondialisation. Ce processus a entraîné, étape par étape, une transformation urbaine et sociale de la ville. Les caractéristiques de la ville globalisante sont les suivantes : Mumbai (avec ses plus de 16 millions d'habitants) est à la fois la métropole économique et la porte de l'Inde pour les investisseurs étrangers ainsi que pour les investissements importants des Indiens vivant à l'étranger. [...]
[...] Cela exposera une grande partie de la population mondiale à de nouveaux risques énormes : migration des populations, apparition de nouvelles maladies, épuisement des ressources naturelles, événements climatiques plus intenses et plus violents (cyclones, tempêtes, etc.), etc. En parallèle, il est essentiel de développer cette autre transition vers une ville post-carbone. Un défi majeur s'est présenté. Il s'agit avant tout de trouver de nouveaux modèles de vie et d'économie décentralisés, efficaces sur le plan énergétique et économes en ressources naturelles, mais aussi de changer complètement nos paradigmes en matière de gouvernance, de fiscalité, de régulation des marchés et de législation. [...]
[...] Par ailleurs, il a élaboré une hiérarchie des villes mondiales sur la base de critères empiriques, dans laquelle il considère la ville mondiale comme un grand centre financier avec des sièges de sociétés transnationales, avec des institutions internationales, avec un secteur de services aux producteurs en croissance rapide, comme un grand centre de production, comme un grand centre de transport, auquel il ajoute le critère du nombre d'habitants. Friedmann a fait la distinction entre les villes primaires et les villes secondaires dans les noyaux et les semi- périphéries. Par exemple, selon Friedmann, Mexico est une ville mondiale secondaire de la semi-périphérie. Comme J. Friedmann, S. Sassen (1991) a également mis en évidence la polarisation sociale et socio-spatiale croissante, la croissance du secteur informel et la division du marché du travail dans les villes mondiales. [...]
[...] Dans quelle mesure les grandes métropoles sont-elles structurées dans le monde ? Elles se définissent avant tout par une capacité à se mouvoir et s'adapter rapidement proposant une situation hybride et porteuse de nombreuses prérogatives (II). I. Des territoires en mutation constante A. Une croissance globale Les métropoles et les grandes concentrations urbaines sont désormais au centre d'un nouveau rythme de vie qui attire de manière irréversible tout le territoire environnant. Les villes, même millénaires, ont survécu aux royaumes, aux empires, aux nations, aux États, mais aussi aux guerres, aux crises et à toutes sortes d'événements. [...]
[...] Dans la région métropolitaine de Paris, même à l'échelle locale, on observe, selon J. Burdack, un processus de désindustrialisation et une forte augmentation des secteurs de services (tertiarisation de l'économie), une importante concentration de sièges sociaux d'entreprises, de la science, de l'industrie et d'autres fonctions stratégiques des entreprises, une grande partie de l'emploi en tant que main-d'œuvre hautement qualifiée (cadres supérieurs) ; c'est également un point d'attraction de la région parisienne pour les travailleurs migrants peu qualifiés (des territoires d'outre-mer de la France et de l'étranger). [...]
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