Pays en voie de développement, richesse, population, pauvreté, inégalités socio-économiques, insécurité, sociologique urbaine, solidarité urbaine, identité sociale
Pour commencer, l'ONG Oxfam a estimé, en 2020, que les inégalités de richesse étaient plus que jamais d'actualité dans le monde, puisqu'ils ont avancé que 1 % des personnes les plus riches détiendraient environ le double de la richesse du reste de la population mondiale. En outre, les enquêtes constatent qu'il existe un nombre croissant de milliardaires et de millionnaires issus des pays émergents, comme la Chine et l'Inde. Toutefois, ce sont aussi dans ces pays que se manifestent le plus visiblement les inégalités, notamment avec le développement de nouveaux quartiers fermés pour la population aisée à proximité des populations pauvres.
[...] Pour assurer une protection maximale et s'isoler, les quartiers fermés s'entourent de procédures complexes et avancées autour d'éléments physiques (murs, barbelés) mais aussi technologiques (reconnaissance faciale, badges) et garantissent leur statut d'élite. A l'intérieur, on retrouve tout le luxe qui a trait aux exigences de cette catégorie sociale avec des piscines, des villas ou encore des terrains sportifs. L'écrivaine sénégalaise Aminata Sow Fall décortique aussi ces conséquences en Afrique. Selon elle, il s'agit d'un nouveau phénomène de lutte des classes où la tension se cristallise sur ceux qui sont inclus dans ces quartiers fermés et ceux qui ne peuvent pas l'être. La solidarité urbaine s'en retrouve menacée. [...]
[...] En outre, l'implantation de quartiers fermés a un impact économique sans précédent, provoquant une inflation croissante des prix. Ainsi, les catégories les plus pauvres n'ayant plus les moyens de vivre sur place se voient exclues et expulsées de ces zones attractives. III. Un espace de pouvoir symbolique et de reproduction des inégalités Il est évident de rappeler que les habitants des quartiers fermés disposent généralement de plus de revenus, de meilleurs emplois et de perspectives économiques plus intéressantes que le reste de la population. [...]
[...] Une réponse complexe à l'insécurité croissante Il faut avant tout situer la croissance de ces quartiers fermés en tant que résultantes de l'urbanisation rapide des métropoles au sein des pays en voie de développement. En effet, avec l'augmentation de la population et l'extension des territoires des villes, les pouvoirs publics ont vu augmenter les chiffres de la délinquance et de l'insécurité. L'auteur américain Mike Davis décrit comment la création de quartiers sécurisés constitue une solution de facilité pour endiguer l'insécurité dans les métropoles à haut développement et ne pas s'attaquer au problème structurel d'égal développement et accès aux services de base pour tous dans les pays à développement. [...]
[...] Dans quelle mesure la mise en place de quartiers fermés contribue-t-elle à renforcer les inégalités économiques et sociales au sein des pays en voie de développement ? Pour commencer, l'ONG Oxfam a estimé en 2020 que les inégalités de richesse étaient plus que jamais d'actualité dans le monde puisqu'ils ont avancé le chiffre de des personnes les plus riches détiendraient environ le double de la richesse du reste de la population mondiale. En outre, les enquêtes constatent qu'il existe un nombre croissant de milliardaires et de millionnaires issus des pays émergents comme la Chine et l'Inde. [...]
[...] Pour conclure, l'éclosion de quartiers fermés pour les populations riches au sein des métropoles de pays en voie de développement pose la question de la pérennité de ce modèle et de ces implications en termes de politique urbaine, de justice sociale et d'accès aux ressources. Pour retrouver un idéal de cohésion et de solidarité urbaines, il est primordial que les gouvernements investissent dans des solutions durables, sûres et inclusives pour assurer les perspectives et les opportunités égales à toute la population. [...]
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