Chaque année, environ 80 cyclones se forment au-dessus des eaux chaudes des régions tropicales. Ces cyclones tropicaux sont des systèmes nuageux tourbillonnaires autour duquel s'enroulent des bandes nuageuses spiralées qui vont converger vers le centre du cyclone qu'on appelle un œil. Ce sont donc des phénomènes météorologiques naturels engendrés par la circulation générale de l'atmosphère et les interactions océans-atmosphère qui sont accompagnés de vents très violents et de pluies torrentielles qui provoquent des dégâts considérables.
Le cyclone Sidr, qui a touché le Bengladesh en novembre 2007, a été l'un des plus puissants cyclones ayant touché cette partie du monde et il a causé des dégâts matériels et humains très importants. En effet, malgré les alertes des centres de surveillance des perturbations cycloniques de l'Organisation météorologique mondiale (O.M.M.) qui ont permis de diminuer très nettement les pertes en vies humaines, le cyclone était très puissant et a tout ravagé sur son passage.
On peut donc se demander comment le Bengladesh a réussi à faire face à cette catastrophe naturelle et si les moyens mis en place par les autorités ont été efficaces.
Après avoir étudié l'évolution météorologique du cyclone et son déplacement, nous verrons donc qu'il y a eu une forte prévention suivie d'une aide importante de la part du gouvernement du Bengladesh mais aussi au niveau international mais que le cyclone a aussi provoqué un bilan humain et matériel lourd.
[...] Formation d'un cyclone tropical Un cyclone est une formidable machine thermodynamique qui consomme des milliers et des milliers de kilomètres cubes d'air. Ces mouvements d'air, extrêmement violents, génèrent des phénomènes météorologiques gigantesques qui développent une énergie considérable, équivalente à celle de plusieurs bombes atomiques par seconde ! Mais un cyclone tropical ne peut se former que si certaines conditions thermiques et dynamiques sont réunies. Tout d'abord, la force de Coriolis, c'est-à-dire la force qui dévie les particules d'air et d'eau sur Terre doit être suffisante pour que les nuages s'enroulent autour de l'œil. Il faut donc être suffisamment éloigné de l'équateur. [...]
[...] A ces conditions s'ajoute aussi un faible cisaillement vertical des vents, l'air doit circuler de manière homogène sur toute la hauteur du cyclone ainsi que la divergence des vents en altitude pour que le cyclone puisse se former. Ces conditions expliquent la présence relativement modérée des cyclones puisqu'il est assez rare de les avoir toutes en même temps. Un cyclone se forme donc ainsi : une dépression passe au-dessus d'une zone d'eau à plus de 26°C. L'ascension d'air humide et chaud se conjugue avec des vents de basses altitudes. La pression baisse à la surface de la mer et augmente au niveau des nuages les plus élevés, vers la tropopause. [...]
[...] Les personnes ne vivant pas de l'agriculture sont pêcheurs à 20% : pour eux aussi, l'avenir risque d'être difficile : un grand nombre de bateaux ont été endommagés ou détruits. B. Des populations très affectées Le ministère de Gestion des catastrophes naturelles du Bangladesh a fait état de 7 millions d'habitants affectés et plus de maisons endommagées. Au moins un million et demi de villageois se sont réfugiés dans des abris de fortune fournis par le gouvernement. De plus, le manque de nourriture et d'eau potable met en péril la vie des survivants. [...]
[...] Ce dysfonctionnement dans le système d'alerte a donc couté la vie à des milliers de Bangladeshis. Sans ce système d'alerte, on aurait certainement compté beaucoup plus de victimes mais sa fiabilité douteuse a tué des milliers d'autres vies. De plus, le Bangladesh a déclenché la charte internationale des espaces et des catastrophes majeures. C'est une charte relative à une coopérative visant à l'utilisation coordonnée des moyens spatiaux en cas de situations de catastrophe naturelle ou technologique. La date du déclenchement en vue du cyclone Sidr est le 16 novembre 2007. [...]
[...] Ce pays aide régulièrement le Bangladesh, mais cela n'est pas sans retour. En effet, par exemple, ils utilisent les abris anticycloniques comme écoles coraniques lorsqu'il n'y a pas d'alerte. L'Union européenne s'est aussi beaucoup mobilisée. Elle a débloqué près de 6,5 millions d'euros d'aides auxquels s'ajoutent euros envoyés par l'Allemagne euros par la France euros par la Suisse ainsi que des centaines de milliers d'euros provenant des autres pays européens. La mobilisation internationale a donc été très importante et proportionnelle à la puissance destructrice de ce cyclone. [...]
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