Un cyclone est une perturbation atmosphérique de grande échelle, une zone de basses pressions des régions tropicales ou subtropicales. Au sein de cette zone se développent des nuages convectifs, et autour d'elle le vent se déplace dans une circulation dite « fermée » en surface, autour d'un centre de rotation. La formation d'un cyclone nécessite un certain nombre de conditions météorologiques de départ dont les principales sont la température de l'océan et la latitude.
[...] Or, l'une des conditions indispensables à la formation d'un cyclone est la température des eaux de surface qui doivent être d'au moins C sur moins 60 mètres de profondeur. Il semble donc logique pour Peter Webster que nos émissions de gaz à effet de serre puissent jouer un rôle dans la multiplication et la violence des cyclones. Les avis sont donc partagés à ce sujet. Une nouvelle fois, nous nous heurtons à un historique trop court et à une complexité qui font qu'il est très difficile de se prononcer avec certitude Les effets d'ENSO et d'autres phénomènes sur le nombre de cyclones. [...]
[...] 19 Septembre : le cyclone se dirige vers Porto Rico, les rafales de vents atteignent 200 km/ h. 21 Septembre : le cyclone s'étend de la Caroline du Sud jusqu'au Canada et il s'éteint le jour suivant. Des vents de 217 km/ h (117 nœuds) ont été signalés à Charleston (Caroline du Sud) ainsi qu'une onde de tempête de 5,1 mètres qui a inondé une bonne partie de la ville de McClellanville (Caroline du Sud). La tempête s'est ensuite dirigé vers le nord-est et a traversé l'extrême nord de l'océan Atlantique. [...]
[...] - Exemple: Cyclone Hugo (1989) Plus précisément, le cyclone Hugo de 1989 fut le plus violent qu'aient connu les Antilles depuis que des observations scientifiques sont réalisées. La Guadeloupe, a été au cœur du phénomène. Le cyclone Hugo, qui a pris naissance au large de la côte africaine, a duré du 10 au 22 Septembre 1989. Il a traversé les latitudes tropicales de l'Atlantique en laissant derrière lui des morts et des dégâts matériels partout dans les Caraïbes du nord-est et dans certains secteurs de la Caroline du Sud. [...]
[...] Quelques dégâts aux constructions légères. Les caravanes et les mobiles- homes sont détruits. De nombreuses inondations près des côtes, beaucoup d'habitations près des rivages sont détruites. Les autres sont fortement endommagées par les vagues ou des débris flottants. Les routes basses, même à l'intérieur des terres, sont coupées par des inondations 3 à 5 heures avant que le centre du cyclone n'arrive. Les terrains plats à 1.50 m au dessus du niveau de la mer sont inondés. L'évacuation des habitations situées à moins d'un kilomètre du rivage est fortement conseillée. [...]
[...] Les contreventements verticaux ne sont pas suffisants. Des contreventements horizontaux doivent également être assurés à l'aide des toitures (charpente bois correctement dimensionnée avec une bonne mise en œuvre, bon choix du bois, bon ancrage de la charpente à la structure, etc) et des planchers Le réchauffement climatique Plusieurs études ont été menées sur le lien existant entre le réchauffement climatique et la multiplication des cyclones. Les recherches du météorologue Michel Desbois montrent qu'avec le réchauffement de la planète ce n'est pas le nombre de cyclones qui augmente, mais leur puissance. [...]
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