Le territoire de la Croatie s'étend sur 56.610 km² au nord-ouest de ce qu'on appelle « la péninsule balkanique », mais dont le terme « balkanique » pour la Croatie nous discuterons plus tard. Le pays dont la capitale est Zagreb, est bordé au nord par la Slovénie et la Hongrie, à l'est par la Serbie et la Vojvodine et au sud par la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro. Les villes principales dont on reparlera sont Zagreb, Osijek, Rijeka, Split et Dubrovnik.
Sur la carte, la Croatie se présente, selon CASTELLAN, sous la forme d'un V couché d'ouest en est, transversalement entre l'intérieur du continent et la Méditerranée. La branche méridionale – la plus longue et la plus étroite s'appuie sur la côte de la mer Adriatique entre les Bouches de Kotor (Cattaro) au Monténégro et la frontière de Slovénie à Savudrija, au nord d'Istrie. La branche septentrionale plus large s'étend de la frontière de la Bosnie à la plaine de la Drave au nord et s'épanouit dans la plaine de la Save en avale de Zagreb, la capitale de pays, jusqu'au Danube.
La population de la Croatie est de 4,7mln d'habitants, soit une densité de 85 habts/ km2. Le taux de croissance de la population est négatif (-2,4%) suite à la guerre et une indice de fécondité insuffisamment élevé (1,94 enfants par femme).
La Croatie s'est dissociée de l'Yougoslavie le 25 juin 1991. Elle invoque une tradition étatique millénaire et émerge d'un conflit qui a mis à l'épreuve le nouvel ordre européen naissant. Aux portes de l'Italie et de l'Autriche, elle a longuement été sous influence de la Hongrie et d'Empire Austro-hongrois. Toutefois, une expérience d'Etat commun yougoslave commença pour la Croatie aussitôt que 1918. Suspendue pendant la deuxième guerre mondiale et reprise en 1945, elle sera d'autant plus en rupture avec l'Europe centrale, dans un monde bipolarisé par la guerre froide. Une coopération et intégration dans l'Europe centrale commença modestement tout de même et reprendra ses forces dès le début de décomposition yougoslave. Comme le précise Brunet, « les événements postérieurs à 1989 ont revêtu le sens d'une agrégation à une Europe centrale elle-même en train de se recomposer. »
[...] Cette position ante murale met en question appartenance de la Croatie aux Balkans, car l'influence de l'Empire est souvent considéré déterminante pour la définition de balkanique ; la religion est ici un élément déterminant : elle se retrouve dans une Europe centrale catholique et baroque, face à une Europe balkanique plus nettement définie par sa composante orthodoxe et empreinte Ottomane. La nuance qu'on peut y apporté est la présence de Croates en B-H. Cependant ceci ne la rend pas balkanique en soi. [...]
[...] La ligne droite, enfin ! n°1056 (juillet-août 2006) Sitographie - http://www.amb-croatie.fr/croatie/index.htm (Présentation de la Croatie, mis à jour 2007) - http://www.lib.utexas.edu/maps/croatia.html (Cartes de la Croatie, mis à jour mai 2007) - http://www.archives.diplomatie.gouv.fr/ (Archives sur les Affaires Européennes et la Croatie, mis à jour mars 2005) - https://www.cia.gov/ (The World Factbook Croatia, mis à jour mai 2007) - http://ec.europa.eu/enlargement/ (Commission Européenne / Elargissement, profil des pays candidats et rapports de suivi 2006) - http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartotheque/ (Cartothèque des La Documentation Française) Expression de BRUNET Dubrovnik est parfaite démonstration de ce mélange. [...]
[...] La Croatie renforce sa volonté d'assimilation à l'UE à travers d'une ouverture territoriale vers l'Europe et de l'intégration dans le voisinage européen i. L'environnement géographique de la Croatie : l'ouverture des frontières et le voisinage de l'espace croate La Croatie a démontré qu'elle était prête à occuper sa place sur la scène régionale et européenne à travers une intégration dans son voisinage européen, une coopération accrue et une ouverture des frontières. Le 22 octobre 2004 elle est devenue membre de plein droit de Processus de coopération en Europe du Sud-Est: la Croatie continue d'entretenir avec ses voisins ex-yougoslaves des relations, certes ambiguës mais qui s'améliorent malgré un période de mini-crises. [...]
[...] Comme le précise Brunet, les événements postérieurs à 1989 ont revêtu le sens d'une agrégation à une Europe centrale elle-même en train de se recomposer. Inclus après la PGM dans la péninsule balkanique yougoslave, l'éclatement de ce dernier suggère de revenir à une définition de cet ordre, plus conforme à l'histoire politique et culturelle au long cours, comme aux perspectives d'intégration européenne. Nous pouvons donc nous demander : En analysant les mécanismes de son développement historico-culturel, géopolitique et économique, et ses conceptions identitaires, à quel ensemble géographique plus vaste peut-on assimiler la Croatie ? [...]
[...] Ceci encourage non seulement l'afflux des échanges mais aussi des touristes dont la présence fournit environ 20% de PIB. La restructuration de la côté bombardée et l'européanisation des structures d'accueil et de loisir y présent (agences de tourisme, hôtellerie et hébergement, guides) a conduit à une augmentation de nombre de touriste de 115% de 1999 à 2003, ce qui est même plus qu'avant la guerre. Le témoignage de stabilisation des échanges à travers de leur européanisation a été marqué par le FMI quia prorogé de 7 mois, jusqu'à la mi-novembre 2006 son crédit stand-by accordé en août 2004. [...]
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