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L'industrie du tourisme rivalise avec l'industrie du pétrole. En 2003 elle a fait 700 millions d'euros de recette et la prévision pour 2010 est de 1 milliard. Ce qui représente, entre 2002 et 2003, 473 milliards de dollars de chiffres d'affaires. Pour 2020, les prévisions sont de 2 000 milliards de dollars.
Selon les chiffres de l'OMT (Organisation Mondiale du Tourisme), les recettes des pays en développement ont plus que doublé entre 1992 et 1999. Dans le même temps, le tourisme est devenu la principale source de devise de 49 pays en développement.
Les Etats-Unis, l'Europe et le Japon représentent à eux seuls, 75% des flux touristiques et des recettes. Le tourisme international reste l'affaire des pays du nord.
D'autre part, le tourisme fonctionne par clientèle : les prestataires sont associés aux notables locaux et les populations locales ne perçoivent pas les effets positifs.
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Si certains bienfaits du tourisme ne sont plus à démontrer (création d'emplois, apport en devise, effet induit sur le développement des infrastructures, etc.), il convient de rappeler les effets négatifs, notamment dans les pays du sud :
- Pollution (les transports et notamment l'avion émettent de nombreux gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique)
- Eau (par exemple : au Maroc à Agadir, on utilise une quantité d'eau considérable pour arroser un golf très réputé alors qu'en ville, l'eau manque pour certaines populations)
- Tourisme sexuel (activités de prostitution)
- Délaissement des autres activités
- Précarité. Le recours au travail des enfants est généralisé. On compte 20 millions d'enfants travailleurs selon le droit international du tourisme, surtout en Indes et aux Philippines. De plus, les emplois sont mal rémunérés, saisonniers et sans qualification. Dans les pays du sud, la main d'oeuvre locale est sous payée.
Le tourisme fragilise, en outre, le tissu social en renforçant des disparités sociales. Il y a un abandon de certaines activités traditionnelles, au profit de la vente de souvenirs ou de la mendicité.
Si il y a une activité unique et dépendante du tourisme, cela pose un problème pour le pays concerné car le tourisme subit les fluctuations et l'économie peut s'effondrer. La mono activité peut être dangereuse car soumise à la demande et elle subit de forte fluctuation. De plus les pays en développement ne maîtrisent pas les flux touristiques qui sont contrôlés par les pays internationaux du Nord (...)
[...] Etude d'un cas concret : La Guadeloupe Il est essentiel de déterminer le coût des biens et des services importés par le secteur touristique afin de connaître le gain net dérivé de ces échanges, voici les investissements touristiques faits pour la Guadeloupe : - Produits alimentaires importés - Equipements pour les hôtels - Commission pour agences de voyages et tour opérateurs - Intérêts et profits qui vont aux investisseurs et actionnaires étrangers - Frais de gestion payés à des sociétés internationales - Dépenses de publicité - Coûts de fonctionnement des offices du tourisme (à l'extérieur de l'île) - Matériaux importés, infrastructures - Travellers chèques Au final, la Guadeloupe connaît un coefficient de fuite globale de l'activité touristique estimé à 80%. Quelles sont les réponses à ce problème ? Tourisme responsable et développement Le premier point commun à toutes les formes de tourisme responsables est de contribuer au développement des populations d'accueil. [...]
[...] Le tourisme fragilise, en outre, le tissu social en renforçant des disparités sociales. Il y a un abandon de certaines activités traditionnelles, au profit de la vente de souvenirs ou de la mendicité. Si il y a une activité unique et dépendante du tourisme, cela pose un problème pour le pays concerné car le tourisme subit les fluctuations et l'économie peut s'effondrer. La mono activité peut être dangereuse car soumise à la demande et elle subit de forte fluctuation. De plus les pays en développement ne maîtrisent pas les flux touristiques qui sont contrôlés par les pays internationaux du Nord. [...]
[...] Les formes actuelles du tourisme responsable ou alternatif sont : - L'éco tourisme - Tourisme solidaire - Tourisme équitable - Tourisme communautaire et pour les pauvres - Tourisme durable 1. L'éco tourisme Il réunit toutes les formes de tourisme accès sur la nature et dans lesquels la principale motivation du touriste est d'observer et d'apprécier la nature ainsi que les cultures traditionnelles, qui vivent dans les zones naturelles. Il comporte une part d'éducation et d'interprétation. Il est généralement organisé par de petites entreprises locales pour des groupes restreints. [...]
[...] Les nouvelles formes du tourisme face à la problématique du développement durable PLAN Le tourisme : un marché en pleine croissance II/ Les effets négatifs du tourisme III/ Le tourisme ou les activités détournées Tourisme responsable et développement 1. L'éco-tourisme 2. Le tourisme solidaire 3. Le tourisme équitable 4. Le tourisme communautaire et le tourisme pour les pauvres 5. Le tourisme durable Le tourisme : un marché en pleine croissance L'industrie du tourisme rivalise avec l'industrie du pétrole. En 2003 elle a fait 700 millions d'euros de recette et la prévision pour 2010 est de 1 milliard. Ce qui représente, entre 2002 et milliards de dollars de chiffres d'affaires. [...]
[...] Le tourisme pour les pauvres doit être validé et évalué sérieusement sur ses capacités à atteindre les objectifs du sommet du millénaire. Le tourisme communautaire apparaît, lui, comme la forme indigène et endogène d'un éco tourisme diffus, en recherche d'un surcroît de solidarité et de congestion Le tourisme durable Il désigne toute forme de développement, d'aménagement ou activité touristique qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles, culturelles et sociales et contribue de manière positive et équitable au développement économique et à l'épanouissement des individus qui vivent, travaillent et séjournent dans ces espaces. [...]
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