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Ces effets de polarisation sont en lien avec les aires urbaines définit depuis 1990 par l'INSEE comme un ensemble de communes d'un seul tenant et sans enclave, constitué par :
- Un pôle urbain, qui est une unité urbaine offrant au moins 5000 emplois n'étant pas elle-même attirée à plus de 40% par une autre unité urbaine. En 1990, il y avait 361 pôles urbains en France métropolitaine, et 354 en 1999.
- Une couronne périurbaine composée de communes rurales ou unité urbaine dont au moins 40% de la population résidente possédant un emploi travaille dans le reste de l'aire urbaine.
Quand on s'intéresse à la polarisation, le critère démographique est toujours le plus utilisé. Cela permet de comparer les villes par leur poids démographique. Mais ce qui est intéressant c'est de voir la variation de l'armature urbaine.
L'INSEE, propose, en outre, d'autres critères pour définir les effets de polarisation (par ordre d'importance) :
- Les villes les plus dynamiques (d'après le taux de variation annuel)
- Le poids démographique
- Les agglomérations les plus peuplées
- Les agglomérations les plus attractives (en mesurant le solde migratoire)
Aujourd'hui, les villes s'accroissent beaucoup par solde migratoire (la différence entre les habitants qui arrivent et ceux qui partent). Et ce sont les aires urbaines de taille moyenne qui en bénéficient le plus.
La géographie essaie de faire la théorisation de la taille des villes. Plusieurs concepts ont été définis. On peut prendre l'exemple de la loi de ZIPF (nom de son inventeur), appelée aussi la loi « rang taille ». On classe les villes selon leur population. Ce que fait ressortir cette loi, c'est qu'il y a parfois des phénomènes de macrocéphalie. On la retrouve sur certains types d'espace, cela se vérifie pour des espaces de type fédéral (Allemagne, Autriche, Canada, Etats-Unis). Ce phénomène de macrocéphalie est issu généralement de l'histoire d'un pays où il y avait un Etat centralisateur des fonctions politiques, administratives et aussi des activités (...)
[...] Saint-Julien qui ont travaillé sur les dynamiques urbaines au début des années 80. Puis cela s'est poursuivi avec le groupe Reclus, R. Brunet, et la maison de la géographie. Dans ces différentes études on va faire apparaître la notion de système urbain. L'espace est un système : il y a des nœuds et des flux, montrant à la fois les pôles et les relations. Dans les années 90, on va changer d'échelle pour se situer à l'échelle européenne. Car, en effet, ces études régionales et nationales sont utiles à condition de ne pas nier l'étude européenne. [...]
[...] Il faut prendre alors en compte le phénomène de polarisation même quand il y a des discontinuités spatiales. Exemple : Lyon a une influence en Rhône-Alpes, mais aussi en Europe. Les effets de polarisation : c'est le rôle de la ville sur l'espace environnant et les relations que les villes ont entre elles. On va donc essayer de comprendre les effets de polarisation et des aires d'influences à travers les différentes idées et analyses qui ont été faites sur ce sujet tout en s'intéressant aux fonctions des villes. [...]
[...] Il y a des aires qui sont limitées soit par des frontières (Lille, Strasbourg ) soit par des limites littorales (Marseille, Nice - Des zones faiblement urbanisées mais dont les capitales régionales s'affirment de plus en plus : Caen, Le Mans, Brest, Rennes, etc. Dans les années 80-90, on observe un renouvellement des approches. Ca s'explique par plusieurs facteurs : la mise à disposition considérable des données chiffrées, les nouvelles techniques. On a cherché des corrélations spatiales entre les lieux : l'analyse spatiale au sens mathématique. Par conséquent, il y a les travaux de D. [...]
[...] Aucune ville de la région ne domine réellement, chaque département vit avec sa commune. Les villes n'ont pas de réels liens entre elles. Ce troisième modèle se rapproche le plus du modèle de Christaller. Au niveau du réseau urbain français : il y a la prééminence de la région parisienne qui capte les régions environnantes. On retrouve ensuite les réseaux urbains régionaux dominés par Lyon, Marseille, etc. Et enfin, on remarque la diagonale du vide marquée par des régions enclavées (Massif Central notamment). [...]
[...] Peut-on faire des généralisations ? Quels sont les facteurs d'évolution ? Qu'est-ce qui influe sur ces systèmes de relation ? II/ Les critères fonctionnels Le critère utilisé en plus de la démographie est le critère fonctionnel. Quelles sont les fonctions, et types de fonction susceptibles de créer des relations ? D'autre part, est-ce que l'effet de taille joue sur les fonctions ou inversement ? Les aires d'influences Les concepts Le modèle de Christaller (années dit aussi théorie des lieux centraux parle des dispositions des villes dans l'espace allemand. [...]
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