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Historique des grands ensembles. En 1942, on a la mise en place, sous Vichy, des premiers grands ensembles dont l'objectif est de proposer des logements pour survenir aux besoins, au bien-être de la population. De plus, avec la guerre, de nombreux logements sont à reconstruire et on reproduit à l'identique ou de façon plus moderne mais le retard ne cesse de s'accumuler.
Aux débuts des années 50, les besoins des populations sont tout autres, elles veulent des pavillons, des maisons individuelles (chacun veut être chez soi). Pour les plus mal logés, ils restent les bidonvilles. Après l'hiver 1954, l'Etat va réagir et va financer les grands ensembles dont le but est de construire vite et pas cher. Ainsi, des immeubles se construisent et notamment des habitats collectifs multifonctionnels en centre ville (Ex : Cité Radieuse de Le Corbusier).
Dans les années 60, des quartiers de grands ensembles sont construits en masses (Ex : Sarcelles) mais ils sont monofonctionnels (habitat) et avec une architecture qui laisse à désirer.
En 1962, c'est la fin de la guerre d'Algérie et plus d'un million de rapatriés arrivent mais un grand nombre d'entre eux ne peuvent pas se loger. A cela s'ajoute le baby boom, et l'exode rural. Le problème du logement en France devient primordial. Ainsi, les années 70 sont une période de grandes constructions de « barres d'immeubles » mais ils sont construits sans réflexions (1 cage d'ascenseur pour 3000 habitants par exemple). C'est pourquoi, une circulaire en 1973 limite la hauteur, le nombre de logements dans les grands ensembles d'autant plus que les personnes préfèrent fuir les grands ensembles. En fait, on était tellement dans l'urgence, que l'on n'a pas réfléchi aux conséquences : comment ces quartiers vont être reliés ? Les infrastructures de transports, de loisirs n'ont pas du tout été réfléchies. A cela s'ajoute le fait que c'est l'Etat qui décide tout, la population n'est même pas consultée (...)
[...] Les politiques des grands ensembles. Les premières politiques démarrent à la fin des années 70 avec Habitat et Vie Sociale (HVS) qui est caractérisé par un programme de réhabilitation des immeubles et des constructions de centres sociaux (on essaie de développer des liens sociaux, des espaces de rencontres). En 1981, la gauche est au pouvoir. Après des émeutes en banlieues, Mitterrand demande à un élu : Hubert Dubedout de faire un rapport sur les banlieues qui s'appellera ensemble, refaire la ville Il va proposer des interventions qui reposent sur certains principes : -Mettre en place un projet global. [...]
[...] On a d'un coté des politiques de destructions de ces bidonvilles et de l'autre coté des politiques d'accompagnement (les politiques publiques reconnaissent les bidonvilles car ils sont le fruit de l'auto-construction des hommes). Certains bidonvilles sont mis aux normes, d'autres sont aménagés par des réseaux aux quotidiens, d'autres enfin sont pris en charge. Les friches Les friches sont les héritages des activités économiques révolus. Mais ils sont aussi des opportunités foncières que les villes peuvent exploiter selon leur budget. Il y a 3 moyens d'intervenir : -Raser, démolir, reconstruire. -Réhabilitation (changement d'usage). -Laisser en état (politique de non gestion). Les quartiers d'habitat social (les grands ensembles) Historique des grands ensembles. [...]
[...] Ainsi, des immeubles se construisent et notamment des habitats collectifs multifonctionnels en centre ville (Ex : Cité Radieuse de Le Corbusier). Dans les années 60, des quartiers de grands ensembles sont construits en masses (Ex : Sarcelles) mais ils sont monofonctionnels (habitat) et avec une architecture qui laisse à désirer. En 1962, c'est la fin de la guerre d'Algérie et plus d'un million de rapatriés arrivent mais un grand nombre d'entre eux ne peuvent pas se loger. A cela s'ajoute le baby boom, et l'exode rural. Le problème du logement en France devient primordial. [...]
[...] En ce qui concerne les économies d'énergies, le quartier est alimenté par des résidus forestier, les eaux de pluies sont elles récupérées, et les eaux sales sont traitées directement biologiquement. De plus, les appartements sont tous positionnés plein sud. L'architecte à l'origine de cela se nomme Bill Dunster et il a voulu également favoriser la mixité sociale avec des populations à faibles revenus et d'autres plus aisés. En outre, cela ne demande pas un budget faramineux. Au final, c'est une vraie réussite, ce quartier est devenu un véritable modèle dans le monde. Au Portugal, par exemple, ce genre d'opération se développe peu à peu. [...]
[...] Evolution des échelles d'intervention des politiques urbaines Au début, on était à l'échelle des quartiers, avec des procédures de Développement Social des Quartiers (DSQ). Puis, on passe à une échelle de la ville avec le Développement Social Urbain dont l'idée de situer le quartier dans la ville, lui donner une place dans la ville. Puis, on a le contrat de ville qui va traiter la question de l'enclavement du quartier : il faut relier le quartier à la ville. On va rentrer petit à petit à une échelle de l'agglomération, du bassin de vie. [...]
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