Depuis le milieu des années 90, la question de l'organisation du territoire français se pose avec une intensité accrue. Les effets combinés de la mondialisation de l'économie, de l'intégration européenne, de la décentralisation et des mutations du système productif français ont récompensé les hiérarchies régionales. Il y a désormais en France des espaces qui « gagnent » et des espaces qui « perdent », des centres qui s'essoufflent et des périphéries qui se dynamisent.
1. Peuplement et répartition de la population.
La France compte aujourd'hui plus de 62 millions d'habitants, métropole et DOM-TOM confondus, ce qui la place au deuxième rang en Europe occidentale derrière l'Allemagne. Sa densité de 108 hab./ km² est cependant faible et son territoire reste sous peuplé par rapport à ses voisins nord-européens. La concentration de la population s'accentue au profit des aires urbaines les plus dynamiques. Comme dans les autres pays de l'Union européenne, la France offre les caractéristiques d'une démographie de pays développé, reflet d'une société globalement riche et prospère. Cependant, les formes d'exclusion perdurent et les contrastes régionaux se renforcent.
Etude de cas : Le Nord-Pas-de-Calais : une région urbaine.
La région Nord-Pas-de-Calais est la quatrième région la plus peuplée de France avec 4 millions d'habitants sur une superficie modeste, n'atteignant que le 18ème rang. Sa densité de population (322 hab./km²) est la plus importante derrière celle de l'Ile-de-France. En cela, elle s'apparente aux régions de fortes densités urbaines de l'Europe septentrionale. Frappé par la désindustrialisation depuis plus de 30 ans, le Nord-Pas-de-Calais appuie désormais son dynamisme sur la métropole lilloise. Cette dernière est parfaitement intégrée au réseau des grandes métropoles nord européennes.
Etude de cas : L'extension de l'agglomération de Bordeaux.
Au cours des 50 dernières années, l'extension spatiale de l'agglomération bordelaise (+136%) a été plus rapide que sa croissance démographique, pourtant forte (+45%). Elle comprend aujourd'hui dans son périmètre communautaire près de 700 000 hab. pour 250km², ce qui en fait la métropole la moins concentrée de France. Sa densité représente la moitié de celle de Lyon et le quart de celle de Paris. Du fait de cette urbanisation extensive, on assiste à une augmentation continue des déplacements quotidiens des habitants de l'agglomération (...)
[...] La productivité augmente : un agriculteur nourrissait 5 personnes au lendemain de la guerre, il en nourrit 50 aujourd'hui. Sortir du productivisme Les succès de l'agriculture française ont un coût élevé. Les aides annuelles, européennes et nationales à l'agriculture, s'élèvent à 27 millions d'euros, soit près de la moitié de la valeur agricole produite. Les effets de l'agriculture productiviste sur l'environnement sont lourds : destruction des haies, érosion des sols, épuisement des nappes phréatiques par l'arrosage intensif et pollution des eaux de surfaces par les nitrates des engrais, les désherbants et les pesticides. [...]
[...] Cette dernière est parfaitement intégrée au réseau des grandes métropoles nord européennes. Etude de cas : L'extension de l'agglomération de Bordeaux. Au cours des 50 dernières années, l'extension spatiale de l'agglomération bordelaise a été plus rapide que sa croissance démographique, pourtant forte Elle comprend aujourd'hui dans son périmètre communautaire près de hab. pour 250km², ce qui en fait la métropole la moins concentrée de France. Sa densité représente la moitié de celle de Lyon et le quart de celle de Paris. [...]
[...] Mais un peu plus de 10% seulement se sont spécialisées dans la production de blé et de maïs qui sont, avec le riz, les céréales les plus consommées sur la planète. Ces exploitations de grande taille, occupent des terres fertiles, assurent la moitié de la production céréalière nationale et ont été, jusqu'à une période récente, les principales bénéficiaires des aides financières de la PAC, politique agricole commune. Espaces céréaliers en France a. Agriculture : le succès et ses revers. Une des agricultures les plus performantes au monde. [...]
[...] L'objectif est de mettre un terme aux différentes formes de dégradation et de sensibiliser les décideurs et l'opinion publique à l'importance du patrimoine paysager. c. Des milieux confrontés aux risques et aux dégradations. Risques et catastrophes naturels La France métropolitaine est, à l'exception de l'Italie, le pays européen le plus exposé aux aléas climatiques et géologiques. Entre 1975 et 2001, plus de 90 catastrophes naturelles ont été recensées. Parmi les risques d'ordre climatique, les inondations surpassent les tempêtes et constituent le risque naturel prédominant. [...]
[...] Cette activité apparaît encore aujourd'hui comme un moyen privilégié de développement pour les espaces en difficulté. Sans le tourisme, beaucoup de montagnes et de rivages français seraient vides et nombre de campagnes désertées. Les impacts territoriaux du tourisme sont considérables. Il participe fortement à la littoralisation des hommes et des activités et apparaît comme un moteur essentiel du dynamisme du sud et du sud-est. Mais la sur fréquentation des régions de tourisme intensif, comme les côtes méditerranéennes et les massifs alpins du Nord affecte l'environnement et rend difficile la gestion de cette activité pourtant indispensable. [...]
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