Le modèle conventionnel
L'agriculture conventionnelle peut être définie comme les différentes formes de pratiques agricoles insérées étroitement dans les filières agro-alimentaires. On note une importance devenue très forte de la partie amont des filières. Dans cette partie amont on va retrouver les semences modifiées ainsi que l'industrie du matériel agricole. Il y a tout le domaine bancaire aux services des agriculteurs (crédit agricole) qui a accentué l'endettement des familles. Les exploitants agricoles ont besoin de ce cadre là pour fonctionner. En aval, ces agriculteurs fournissent des matières premières qui livrent à des firmes. Il y a une standardisation de la production. Les produits répondent à des normes : de calibres, de couleur, d'aspect, de qualité. Dans cette logique avale, à côté de ce fonctionnement en symbiose avec l'agro-industrie, on a la commercialisation. Ces produits transformés ou non seront vendus à des groupes, des coopératives mais aussi à des centrales d'achats de grandes surfaces. Les exploitants agricoles sont donc dans une situation de grande dépendance vis-à-vis de l'amont et de l'aval de la filière.
Le productivisme
En géographie agraire, la notion d'agriculture productive est une agriculture rentable au point de vue économique. On est productif en vendant le plus de blé, en travaillant le moins d'heures possibles. La fonction principale de l'agriculture productiviste est donc de se faire le maximum d'argent, d'être la plus rémunératrice possible.
Mais aujourd'hui cette agriculture productiviste est remise en cause. Quelles sont les grandes causes qui le remettent en question ?
- Les problèmes de dégradations environnementales (crise sanitaire, vache folle)
- Une crise des consommateurs qui n'ont plus confiance en certains produits
- Le coût économique et social de l'agriculture. Pour être compétitif sur les marchés de l'exportation, il s'est mis en place depuis environ 40 ans une forme d'agriculture subventionné par l'Etat mais aussi l'Europe : la PAC (Politique Agricole Commune). Dans le budget de l'Union Européenne, plus de la moitié des dépenses concernent le financement de cette PAC !
Donc en résumé, nous avons : un agriculteur pollueur, un agriculteur empoisonneur et un agriculteur « riche » (...)
[...] La viande devrait être produite en grande quantité notamment en Angleterre et en France. L'enjeu du biologique est que les acteurs clés de l'agriculture industrielle se mettent à produire du biologique permettant ainsi une baisse des prix et la généralisation de ces produits. Néanmoins un risque demeure : les consommateurs risquent de ne plus avoir confiance aux produits biologiques. Au niveau mondial En 2004, voici le pourcentage de la production de produits biologiques dans le monde : 1. Océanie : Amérique Latine : Europe : Amérique du Nord : Asie : Afrique : En règle générale, ce sont les pays du Sud qui produisent le plus de produits biologiques car ils n'ont pas trop le choix, ils sont plus pauvres et n'ont donc pas les moyens d'utiliser des engrais, des pesticides etc. [...]
[...] Un agriculteur qui souhaite faire une agriculture biologique doit renoncer à l'utilisation de produits chimiques de synthèses (pesticides, fongicides, herbicides, engrais l'agriculteur doit s'engager sur la qualité de ses produits biologiques qu'il met sur le marché. Il est donc obligé pendant une période charnière appelée phase de conversion d'attendre qu'il n'y ait plus d'éléments polluants dans le sol avant de cultiver sa terre et généralement cela prend environ 5 ans. C'est donc une situation difficile à vivre pour l'agriculteur. -Les pollutions des nappes phréatiques. Ce type de pollution est beaucoup plus visible car tous les consommateurs en ont fait les frais que ce soit à la ville ou à la campagne. [...]
[...] En outre des exploitants biologiques transforment leurs produits en 2000 et ceux qui font du biologique font de l'agriculture multifonctionnelle (hébergement, restauration, artisanat Les produits biologiques sont souvent vendus aux clients par l'exploitant lui-même car cela est plus rentable que de le vendre à des grosses structures. Ainsi, on peut dire qu'il y a une corrélation entre l'agriculture biologique et la filière de vente. De plus, les agriculteurs biologiques sont généralement plus diplômés que les autres agriculteurs. En effet, en des agriculteurs biologiques ont fait des études supérieures contre pour le reste des agriculteurs. Les agriculteurs biologiques sont aussi plus jeunes. [...]
[...] Les années suivantes, les initiatives vont se généraliser. En 1964, c'est la création de l'Association Européenne d'Hygiène Biologique qui deviendra par la suite l'Association Nature et Progrès. A cette époque pourtant les associations sont très critiquées, certains disent qu'ils refusent le progrès Mais à la fin des années 1970, l'agriculture biologique commence à avoir une existence légale et administrative : En 1978, création de la Fédération Nationale d'Agriculture biologique. En 1980, on fait référence à l'agriculture biologique dans la LOA (Loi d'Orientation Agricole). [...]
[...] Les pièges -Les pièges chromatiques : on met une bassine jaune en mettant au fond de la glue. Les insectes attirés par la couleur jaune, se feront ainsi piégés. -Les pièges alimentaires : on met un pot contenant de la mêlasse et recouvert d'un couvercle percé. Les contrôles visuels (ou comptages) L'objectif est de repérer et de compter, généralement à l'aide d'une loupe, le nombre de ravageurs, d'auxiliaires, ou de pontes de ravageurs, afin d'évaluer le niveau d'infestation (seuil de nuisibilité). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture