Les peuples autochtones, après avoir été conquis et «civilisés» par la culture occidentale dévastatrice, qui encore aujourd'hui ne tient pas compte de leurs traditions, continuent de souffrir de la violation de leur dignité. Suite à l'extermination et au génocide pratiqués contre les peuples autochtones, les Etats sont tenus de produire des lois, nationales et internationales, afin de les protéger de ces violations. Les peuples autochtones ont cherché à se défendre, en participant en permanence sur la scène internationale, aux discussions et aux forums afin de garantir leurs droits individuels et collectifs.
[...] Les lois constituent une tentative forte de protection des populations indigènes, mais on ne peut ignorer que la culture dite civilisée, garde de profondes difficultés à s'adapter à ce qui est différent de sa norme de perfection. Changer cette façon de penser et de ressentir est un grand combat, qui devrait être promu davantage dans les écoles, en particulier avec les enfants, afin qu'un jour le pays puisse respecter les différences et non pas uniquement son propre reflet dans le miroir. [...]
[...] Université Paris 8 Licence 2 en Géographie Convention 169-OIT, Droits des Indigènes en Amérique Latine. Travail rendu à pour la discipline Géographie régionale Amérique Latine, Année 2010/Semestre 1 Résumé: Les peuples autochtones, après avoir été conquis et «civilisés» par la culture occidentale dévastatrice, qui encore aujourd'hui ne tient pas compte de leurs traditions, continuent de souffrir de la violation de leur dignité. Suite à l'extermination et au génocide pratiqués contre les peuples autochtones, les Etats sont tenus de produire des lois, nationales et internationales, afin de les protéger de ces violations. [...]
[...] L'Amérique latine est la région qui a déjà pris le plus de décisions importantes en la matière, la Colombie, par exemple, oú la Cour constitutionnelle a invoqué la Convention-169 dans plus de quarante cas. La Convention-169 de l'OIT et le Brésil Selon les informations recueillies sur le site de la FUNAI (Fondation Nationale de l'Indien), vivent environ Indiens au Brésil, répartis en 225 sociétés autochtones, représentant environ 0,25% de la population. Il est clair que ces données ne tiennent compte que des indiens vivants dans les villages indigènes, avec des estimations comptabilisant entre 100 et individus vivant à l'extérieur des terres autochtones, y compris dans les zones urbaines. [...]
[...] Ce n'est pas un hasard: de nombreux pays de la région sont multilingues, multiculturels et, dans certains cas, les peuples autochtones constituent la majorité ou une partie importante de la population. La Convention-169 de l'Organisation internationale du Travail (OIT) relative aux peuples indigènes et tribaux dans les pays indépendants a été adoptée en 1989 lors de sa 76e conférence. Elle prévoit que la diversité ethnique et culturelle des peuples autochtones doit être respectée dans toutes ses dimensions, et renforce les droits des peuples autochtones à la terre et aux ressources naturelles qui y existent. [...]
[...] Les lois promulguées par l'OIT, l'ONU (Organisation des Nations Unies) et les organisations internationales dans leur ensemble, ainsi que la loi brésilienne, tentent de l'intégrer. Les groupes autochtones ont besoin de protection et le respect de leur unicité. Cependant, la population brésilienne n'adopte pas toujours cette idée. Souvent, les tribus ont besoin de recourir à des attitudes radicales et drastiques pour voir leurs droits respectés, comme cela est arrivé quand ils ont séquestré des fonctionnaires de la FUNAI (organisme créé pour les protéger), afin d'exercer des pressions en vue d'assurer la possession de terres envahies par des squatters, ou des propriétaires fonciers qui cherchaient la propriété des richesses minérales, qui généralement dans ces régions appartiennent aux Indiens. [...]
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