On dit souvent que le monde est divisé en deux par la fameuse limite Nord/Sud, avec un Nord riche et développé (Triade, Australie, Corée du Sud, Singapour, Israël) et un Sud pauvre et exclu (Afrique, Asie, Amérique Latine). La réalité est bien plus complexe. Autant qu'il existe des différences entre les pays du Nord, le Sud n'est pas uniforme, on doit parler des Suds. En effet, on constate de grands contrastes de développement entre ces pays. Ainsi, on distingue -bien sûr- des pays mal développés qui stagnent est accumulent les difficultés ; mais aussi des pays émergents ou Nouveaux Pays Industrialisés qui rattrapent de plus en plus leur retard de développement. Il s'agit ici de voir en premier lieu pourquoi la plupart des pays du Sud n'arrivent pas à se développer correctement, puis ensuite quelles sont les stratégies des pays émergents pour se développer en soulignant tout de même la persistance de problèmes.
De nos jours, la majorité de la population mondiale vit dans les Suds, très souvent dans la pauvreté. La plupart des pays du Sud sont des Pays En Développement ou des Pays les Moins Avancés. Ces derniers sont au nombre de quarante neufs, essentiellement localisés en Afrique subsaharienne et en Asie, comme le Bangladesh qui est un des pays les plus pauvres du monde. Ces deux types de pays concentrent les mêmes difficultés de plus ou moins forte intensité. On peut même parler de cumul de problèmes car ils sont tant économiques que sociaux.
Ces pays sont considérés comme à la périphérie du monde car ils ne sont pas du tout intégrés à la mondialisation et ne participent qu'anecdotiquement aux échanges mondiaux. Pourtant globalement bien fournis en ressources premières, ils n'exportent vers le Nord que des matières premières dont le prix est fixé par le Nord (bourse de Chicago notamment). Ils n'exportent pas ou peu de produits manufacturés qui ont plus de valeur ajoutée. Leurs économies sont d'autant plus fragiles qu'elles reposent souvent sur un produit phare comme le riz en Asie par exemple, ou le thé au Kenya. Ils sont donc très dépendants des conjonctures économiques (...)
[...] En effet, on constate de grands contrastes de développement entre ces pays. Ainsi, on distingue -bien sûr- des pays mal développés qui stagnent est accumulent les difficultés ; mais aussi des pays émergents ou Nouveaux Pays Industrialisés qui rattrapent de plus en plus leur retard de développement. Il s'agit ici de voir en premier lieu pourquoi la plupart des pays du Sud n'arrivent pas à se développer correctement, puis ensuite quelles sont les stratégies des pays émergents pour se développer en soulignant tout de même la persistance de problèmes. [...]
[...] On peut donc dire qu'encore trop de pays du Sud souffrent d'un IDH, de problèmes internes, d'une économie essentiellement agricole et peu rentable. Mais d'autres pays s'en sortent mieux grâce à une politique stable, une démographie maîtrisée, une économie plus moderne et exportatrice accompagnés de métropoles dynamiques. Malheureusement, la pauvreté touche toujours une majeure partie de leur population. Clairement, les pays du Sud ont des développements très différents. Reste à savoir si un jour, de nouveaux pays pourront se considérer comme faisant partie des pays du Nord. [...]
[...] De plus, les terres sont mal réparties ce qui a entraîné le mouvement des sans terres des paysans devenus trop pauvres. Dans l'Amazonie, les populations indigènes subsistent grâce à de simples cueillettes. Les pays émergents sont alors des pays très inégalitaires, avec des centres dynamiques qui s'enrichissent mais toujours des périphéries qui sont abandonnés est toujours aussi pauvres. Mais les autres pays émergents ont chacun de stratégies propres pour se développer, avec bien entendu des effets pervers : la Chine compte sur ses productions de textiles à bas prix et sa main d'œuvre bon marché intéressante pour les Firmes Transnationales ; l'Inde devient peu à peu la secrétaire du monde avec un secteur de services en pleine expansion. [...]
[...] Le pays exploite beaucoup ses ressources et exporte en quantité vers l'occident, comme la canne à sucre par exemple. Le littoral brésilien est aussi un véritable atout car il est très touristique mais c'est aussi une importante interface d'exportation vers le Nord avec des ports modernes. En outre, on voit une dynamique entre trois métropoles : Sao Paulo, Rio de Janeiro et Belo Horizonte qui sont des centres de décisions et d'activités économiques. Tous ces facteurs de développement se situent dans le sud et le sudeste . [...]
[...] On peut même parler de cumul de problèmes car ils sont tant économiques que sociaux. Ces pays sont considérés comme à la périphérie du monde car ils ne sont pas du tout intégrés à la mondialisation et ne participent qu'anecdotiquement aux échanges mondiaux. Pourtant globalement bien fournis en ressources premières, ils n'exportent vers le Nord que des matières premières dont le prix est fixé par le Nord (bourse de Chicago notamment). Ils n'exportent pas ou peu de produits manufacturés qui ont plus de valeur ajoutée. [...]
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