Sciences humaines et arts, conditions de la circulation maritime, routes maritimes, maritimisation des échanges, conditions de navigation, intensité des trafics, canal de Panama, Gibraltar
La mondialisation, la maritimisation des échanges ont conduit à une course au gigantisme des navires. La plupart des tankers ont des capacités autour de 300 000 tonnes de ports en lourd (parfois auparavant jusqu'à 500 000 tonnes de ports en lourd). Ces navires ne peuvent pas supporter une erreur de navigation.
Les porte-conteneurs ont des formats moindres que les tankers, aux environs de 100 à 150 000 tonnes (soit environ 11 000 conteneurs transportés).
On a des navires de plus en plus gros, la question des conditions techniques se pose.
[...] A la voile, les difficultés sont surtout le passage des caps : le cap de Bonne-Espérance (au large du Cap) et le cap Horn (au large de la Terre de Feu en Argentine, le cap le plus au sud). A moteur : la nécessité des routes En regardant les densités de passage de navires, on remarque que les routes font quelques dizaines de kilomètres de large. Le trafic est important dans l'Atlantique nord, en Asie du sud-est et en Europe. : révélateur de la mondialisation. Ces routes sont le passage d'un pôle émetteur vers un pôle récepteur. [...]
[...] La contrainte des tirants d'eau Le port du Havre a un tirant d'eau de 21m mais le marnage (différence entre les marées hautes et basses) fait 7m. En cas de grosses marées, des navires doivent décharger leurs navires pour rentrer dans le port à cause du manque de place. On a donc du construire une sealine, soit un très grand bras dans la mer où des navires peuvent arriver en pleine mer et décharger la cargaison pour repartir rapidement. Le pas de Calais pose problème, car la présence de bancs de sable de 10-20m de profondeur font que les navires peuvent s'enquiller et échouer. [...]
[...] Par les accords de Camp David, le canal de Suez est réouvert. Aujourd'hui, on peut faire passer de très gros navires par ce canal, le cap de Bonne-Espérance ne connaît que les navires immenses. Le droit de la mer fait qu'en cas d'avarie, un navire proche est obligé de se dérouter pour porter secours. La piraterie en mer pose aussi problème le long de la côte africaine de l'océan indien. La route du nord en Arctique est un itinéraire envisagé mais qui ne peut être empruntée que l'été. [...]
[...] Il y a beaucoup de navires mais de faibles tonnages. En Méditerranée, on constate de grandes profondeurs mais on doit passer par certains endroits : Gibraltar (40 km en surface et 450m en profondeur soit aucun problème navires/jour), Bosphore à 3 km de large, aucun problème non plus), Suez. Le canal de Panama entre l'Atlantique et le Pacifique n'a que 12m de tirant d'eau, Panama est assez mal adapté aux bâtiments actuels mais en cours d'amélioration, il ne passe que 30 à 40 navires/jour. [...]
[...] Les conditions de la circulation maritime La mondialisation, la maritimisation des échanges ont conduit à une course au gigantisme des navires. La plupart des tankers ont des capacités autour de tonnes de ports en lourd (parfois auparavant jusqu'à tonnes de ports en lourd). Ces navires ne peuvent pas supporter une erreur de navigation. Les porte-conteneurs ont des formats moindres que les tankers, aux environs de 100 à tonnes (soit environ conteneurs transportés). On a des navires de plus en plus gros, la question des conditions techniques se pose. [...]
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