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La métropolisation (dynamique spatiale organisée autour d'une métropole caractérisée par une concentration, renforcement des activités tertiaires et élargissement de l'aire d'influence de la métropole avec redistribution de la population et des activités en périphérie) structure le territoire français en créant des réseaux entre les villes. La ville peut être considérée comme un noeud dans ces multiples réseaux. Plus la métropole est influente et plus elle crée de liens concrets (routes, transports, réseau ferroviaire) ou immatériels (radio, liens commerciaux...). Ces liens créent des réseaux entre les villes. La France étant organisée autour d'un pôle très important (Paris), les autres métropoles peinent à se développer. Malgré l'influence de Paris, les différentes métropoles régionales essaient de renforcer leur activité (Lille, Strasbourg, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Montpellier, Nice, Lyon). Pour cela, l'État les aide. L'État a notamment mis en place les politiques de desserrement industriel dans les années 60 et la loi de décentralisation en 1982. Malgré tout le poids de la région parisienne est toujours très important (seuls 2 % de la surface métropolitaine concentrent 18 % de la population, et 25 % du PIB) (...)
[...] Géographie Composition Sujet : La France des villes, dynamiques et aménagements. Note : Observations : Aujourd'hui, les villes concentrent l'essentiel de la population et de l'activité économique française. En effet de la population française vivent en ville ou dans des espaces urbains alors qu'en 1945 seuls 53% de la population vivaient en ville. Cependant l'espace urbain ne représente que 40% du territoire métropolitain. Nous verrons comment les villes parviennent à favoriser les dynamiques tout en effectuent des aménagements. Nous verrons quelles sont les différents dynamiques et aménagements des villes françaises. [...]
[...] La France étant organisée autour d'un pôle très important (Paris), les autres métropoles peinent à se développer. Malgré l'influence de Paris, les différentes métropoles régionales essaient de renforcer leur activité (Lille, Strasbourg, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Montpellier, Nice, Lyon). Pour cela, l'État les aide. L'État a notamment mis en place les politiques de desserrement industriel dans les années 60 et la loi de décentralisation en 1982. Malgré tout le poids de la région parisienne est toujours très important (seuls de la surface métropolitaine concentrent de la population, et du PIB) La ville ne se définit plus par un rapport à un centre mais par rapport à un ensemble de pôles. [...]
[...] Le processus d'étalement urbain (développement des surfaces urbanisées en périphérie des villes) provoque des différences spatiale et sociale à l'intérieur des métropoles. On assiste alors à un double mouvement dans les métropoles. La rénovation des centres villes entraîne une hausse des prix des logements ce qui entraîne l'installation d'une population jeune, active avec des revenus aisés. Pendant ce temps, les moins aisés se déplacent vers les banlieues. C'est ce que l'on appelle la gentrification. On assiste aussi à un déplacement des classes moyennes des banlieues vers les couronnes périurbaines. [...]
[...] Dans un même temps, les espaces ruraux se transforment peu à peu. Les limites villes / campagnes deviennent plus floues à cause de l'étalement urbain. Les espaces ruraux représentaient 70% du territoire français en 1999, ils ne représentent plus que 60% du territoire. Les populations et les activités se diversifient : l'agriculture n'est plus dominante. La France des villes est régie par de nombreuses dynamiques et les aménagements en constantes évolutions. La métropolisation renforce le développement de cette France des villes dynamique. [...]
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