Commission de l'Océan indien, pauvreté, Union européenne, Comores, Madagascar, La Réunion, marché indianoceanique, Afrique
La commission de l'océan indien est une organisation intergouvernementale de type régionale. Elle est la seule de l'Afrique à être composée exclusivement d'îles. Formée de cinq États, quatre pays insulaires de l'océan indien dont les Républiques : des Comores, de l'île Maurice, de Seychelles et de Madagascar où s'ajoute la France. Cette dernière est pays membre par le biais de La Réunion. Cette commission indo-océanique est née par la déclaration de Port-Louis en 1982 et institutionnalisée deux ans plus tard aux Seychelles en 1984 par l'accord général de coopération de Victoria. Elle se veut d'ouvrir en elle une coopération entre les pays membres dans plusieurs domaines dont d'emblée d'angle diplomatique ouvrant à des relations économiques, commerciales et culturelles. Mais elle s'ouvre à d'autres domaines de coopérations mutuelles de développement et de conservations de l'environnement : agriculture, pêche maritime, conservation des ressources et des écosystèmes, science et technique, éducation, justice...
[...] Cette situation traduit donc une disparité entre une forte présence culturelle et une faible présence économique . (Laurent SERMET, in Cairn.info) Les crises politiques répétitives aux Comores et à Madagascar L'archipel des Comores et Madagascar sont frappés depuis leurs indépendances par de nombreuses crises politiques qui fragilisent les coopérations multilatérales entre les États membres de la COI. Laurent SERMET l'affirme dans son article Au-delà de ces éléments, l'intégration de La Réunion dans son espace régional est actuellement freinée par les troubles politiques majeurs qui agitent les îles de Madagascar et des Comores . [...]
[...] L'organisation doit diversifier ses moyens de financement et avoir plus de partenaires potentiels afin d'élargir son champ de prospérité économique. L'auteur avance la suggestion de l'implication plus grande du secteur privé dans ses projets, afin de rendre ces derniers plus performants . Conclusion Après plus trente ans d'existence, la Commission de l'Ocean Indien est critiquée de ne pas répondre aux attentes de ces créateurs à Port-Louis en 1982. Mais malgré ses résultats qui ne sont pas aux rendez-vous, les auteurs sont tous d'accord sur un point : il mérite d'exister. [...]
[...] En poursuivant la lecture, on voit que les importations depuis les pays tiers ont une place très importante et font donc perdre des devises, Près de 80% des besoins alimentaires des pays membres de la COI sont couverts par les importations . Et les populations souffrent de malnutrition sachant que le grenier de la région est Madagascar or il n'arrive même à assurer sa propre sécurité alimentaire, A cette coûteuse dépendance s'ajoutent des enjeux de malnutrition (sous-nutrition ou surnutrition d'une île à l'autre). Et pourtant, les îles de l'Indianocéanie ont la capacité de produire davantage de denrées alimentaires, à des coûts abordables et répondant aux besoins nutritionnels des populations . Certains pays ont d'ailleurs du mal à payer leur contribution annuelle. [...]
[...] Au-delà de l'UE s'identifient d'autres bailleurs de fonds à noter la Banque mondiale et le Fond monétaire international. Créée pour promouvoir des relations économiques, commerciales et ouvrir un marché commun permettant des changes commerciaux entre les États membres, la commission n'est pas à son rendez-vous après plus de trois décennies d'existence. Elle a plutôt créé un fait contraire : une concurrence régionale due aux réalités des statuts politiques et économiques différents et voire opposés dans certain cas (Comores, Madagascar et La Réunion française) fragilise les coopérations économiques et défavorise l'ouverture d'un marché de libre-échange. [...]
[...] Les PIB sont de loin proches et défavorisent ainsi une bonne ouverture commerciale. La Réunion étant un territoire d'outre-mer français faisant partie de l'UE est plus mieux placée que les autres pays. Rien que comparer l'île Maurice plus ouverte et dynamique à la mondialisation et les Comores ou Madagascar nous permet de mieux comprendre les économies faibles de ces derniers. pays PIB en USD par habitant Comores Madagascar 527,50 Maurice Source : Banque mondiale On voit clairement dans ce tableau que le PIB par habitant de l'île Maurice est 21 fois plus élevé que celui de Madagascar, puis presque 8 fois plus que celui des Comores. [...]
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