Nous sommes actuellement dans ce que les historiens et les économistes nomment la troisième mondialisation. La première a correspondu à la première vague de colonisation de l'Europe au XVIème siècle ; la seconde à la révolution industrielle et à la colonisation de l'Asie et de l'Afrique par l'Europe au XIXème siècle.
[...] Elle est créatrice de déséquilibres et sent les intérêts de quelques pays et groupes de pression très puissants. L'impact de la mondialisation sur l'emploi sur l'emploi est souvent négatif dans les pays développés du fait des délocalisations, dans les pays en développement du fait des difficultés à faire face à la concurrence des pays industrialisés. La mondialisation doit alors être analysée en fonction des avantages et des inconvénients qu'elle procure aux habitants de la planète. [...]
[...] Quels sont les principaux flux, lieux et acteurs du commerce mondial ? Nous sommes actuellement dans ce que les historiens et les économistes nomment la troisième mondialisation. La première a correspondu à la première vague de colonisation de l'Europe au XVIème siècle ; la seconde à la révolution industrielle et à la colonisation de l'Asie et de l'Afrique par l'Europe au XIX ème siècle. A chaque fois, se retrouvent un certain nombre de points communs : une révolution des transports (la caravelle ; les progrès de la voile, la vapeur et le train), un renforcement de la polarisation (l'Espagne et le Portugal, l'Angleterre et les grandes villes coloniales) ; une mise à l'écart d'une partie du monde quand l'autre se renforce (repli de l'Amérique latine, enrichissement de la péninsule ibérique ; stagnation de l'Inde, renforcement des îles britanniques). [...]
[...] Il en existe plus de 60000 ; elles réalisent près des 2/3 du commerce mondial et emploient 75 millions de salariés. Leur puissance repose sur leur capacité à maîtriser et à gérer l'espace mondial comme une zone d'approvisionnement des matières premières et de débouchés pour les produits industriels. Ces firmes gardent un important ancrage national malgré les délocalisations de plus en plus fréquentes. Pour finir, les organisations internationales sont au service de la mondialisation. Le FMI et la banque mondiale favorisent la mondialisation par la mise en œuvre de politiques libérales : baisse des tarifs douaniers, réduction des budgets sociaux, privatisations, etc. [...]
[...] Ensuite, des délocalisations sont privilégiées dans l'espace mondial. Une redistribution des activités industrielles s'effectue à l'échelle de la planète : redéploiement des pays industriels vers les activités technologiques fondées sur la qualité des ressources humaines, transfert de nombreuses activités de production (textile, électronique nouvelle . ) vers des pays à main-d'œuvre bon marché. Des espaces de non-droits juridiques, réglementaires ou sociaux optimisent la production et la gestion financière des FMN : 15 micro-états accueillent plus de la moitié de la flotte mondiale grâce à leurs lieux de complaisance paradis fiscaux servent de relais aux flux de capitaux et 3000 zones franches mobilisent 43 millions de salariés. [...]
[...] Enfin, les métropoles sont elles aussi aux commandes de la mondialisation. Les grandes métropoles des pays hautement développés (les villes globales) sont des espaces moteurs de la mondialisation. Elles concentrent les pôles de commandement et de gestion politique, économique, industrielle et financière (CBD). Aussi, elles sont le lieu de recherches et d'innovation ; tout ceci fait qu'elles se distinguent des très grandes villes des pays du Sud qui concentrent les hommes sans jouer un rôle significatif dans les affaires du monde. [...]
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