Il est délicat de cerner l'espace urbain, les définitions proposées par l'INSEE évoluent régulièrement et les informations statistiques portées sur les cartes ne permettent pas de bien saisir ces délimitations. On peut conserver alors l'acceptation traditionnelle de la ville : une population de plus de 2 000 habitants dont l'ensemble des constructions avoisinantes ne sont pas séparées entre elles de plus de 200 mètres (...)
[...] Universités, CHU, hypermarchés s'implantent de plus en plus. Les activités secondaires se concentrent sur des zones industrielles, nettement délimitées. Le rôle des échangeurs routiers et autoroutiers apparaît comme majeur. Implantation en périphérie des grandes villes de zones d'activités ou de parcs technologiques souvent près des centres universitaires implantation de technopôles aux paysages plus recherchés (espaces verts). Les ZALA (zones d'activités liées aux aéroports) représentent la forme la plus aboutie de plates-formes multimodales vouées à l'exercice d'activités multiples à haute valeur ajoutée en général. [...]
[...] - Les centres médiévaux : très fréquents, noyau entouré de murailles (Avignon), enceintes concentriques (Paris). Quand elles ont disparues, un boulevard circulaire rappelle leur tracé. Dans certaines villes, deux noyaux originels, reflète la dualité des pouvoirs : cité laïque et bourg épiscopal ou monastique (Clermont-Ferrand, Limoges, Reims). Le bâti est dense, les routes tortueuses. - Du XVIe au XVIIIe siècle : adoption de nouveaux préceptes : retour à une conception globale de l'urbanisme, principe de symétrie, larges percées orthogonales, affirmation du pouvoir politique par l'aménagement de places (Bordeaux, Nancy, Nantes, Paris). [...]
[...] Ailleurs, la localisation centrale est rare (Roubaix), mais elle peut prendre de l'influence dans les faubourgs anciens. La comparaison avec des éditions antérieures de la carte indique clairement la déprise industrielle de ces espaces. Elle tient aux difficultés de circulation, au manque de place disponible pour l'extension et aux nuisances engendrées. La permanence industrielle tient alors souvent à des fabrications très spécialisées (Filature, tissage des faubourgs Est de Lyon) Banlieues et périphéries Depuis années 70', elles sont les lieux privilégiés d'installation d'activités secondaires et tertiaires qui contribuent à l'étalement urbain. Le rôle des communications est essentiel. [...]
[...] - situation climatique : cette position a pris un essor certain avec le développement du tourisme de masse dans les années 60'. Elle a permis à des villages d'accéder au rang de ville et est à l'origine de créations urbaines ex nihilo. La réunion de plusieurs de ces types est une raison puissante du développement urbain. II. Les espaces de la ville La carte topographique au 1 : permet l'analyse de la morphologie urbaine. En France le plan radioconcentrique plus ou moins régulier est le plus courant. [...]
[...] L'étude des cartes tend à relativiser l'influence du site, l'extension déborde le site initial et révèle ses inconvénients (dissymétrie, coupure). Ces contraintes engendrent des problèmes d'aménagement (circulation). La permanence urbaine et sa croissance tiennent à dans facteurs souvent plus importants que le site lui-même A plus petite échelle : la situation Celle-ci fait appel à différentes échelles (régionale, nationale, internationale) et dépasse les limites de la carte étudiée. La situation est une combinaison de facteurs ou il convient de faire la part des données naturelles et humaines (historiques, économiques, politiques). [...]
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