Durant les Trente Glorieuses, devant l'insalubrité de certains quartiers anciens des centres-villes, de nombreux habitants sont partis en banlieue pour accéder à des logements plus confortables. Une inévitable ségrégation sociale a vu le jour : ne sont restées la plupart du temps que des populations en marge (personnes âgées, à faibles ressources, immigrés). Ce phénomène a concerné les quartiers ouvriers mais aussi aristocratiques que la bourgeoisie a fuis pour s'installer dans des banlieues cossues : des villes de l'ouest parisien comme Le Vésinet s'affirment comme des cités "huppées" dès les années 1930 (...)
[...] - construction d'un "nouveau quartier latin" à proximité de la Grande bibliothèque à Paris, bâti sur d'anciennes friches industrielles. Parfois, pointe l'influence du modèle américain : - immeubles de bureaux de grande hauteur (tour Montparnasse en 1973), voire un véritable Central Business District comme le quartier de La Défense. C. Un nouvel embourgeoisement Ainsi l'attractivité des centres anciens et des très proches périphéries intégrées renaît. La splendeur du patrimoine historique, l'offre de services indispensables, la rénovation de l'habitat l'emportent sur l'étroitesse des sites et les difficultés de circulation qui en découlent. [...]
[...] Partout on essaie (sans y parvenir vraiment) de limiter la circulation automobile. Les quartiers aux habitations insalubres sont réhabilités, mais sans toujours permettre la réinstallation des anciens habitants (est parisien, quartiers de Mériadeck à Bordeaux, de la Bourse à Marseille). Rares sont les opérations qui permettent le maintien des populations comme le quartier du Panier à Marseille. En revanche, ces aménagements et transformations ont entraîné un retour progressif vers le centre de populations aisées avec en contrepartie la hausse du prix des logements. [...]
[...] Les centres-villes, de la désaffection à la réhabilitation A. Des centres-villes en crise ? Durant les Trente Glorieuses, devant l'insalubrité de certains quartiers anciens des centres-villes, de nombreux habitants sont partis en banlieue pour accéder à des logements plus confortables. Une inévitable ségrégation sociale a vu le jour : ne sont restées la plupart du temps que des populations en marge (personnes âgées, à faibles ressources, immigrés). Ce phénomène a concerné les quartiers ouvriers mais aussi aristocratiques que la bourgeoisie a fuis pour s'installer dans des banlieues cossues : des villes de l'ouest parisien comme Le Vésinet s'affirment comme des cités "huppées" dès les années 1930. [...]
[...] Ainsi la ZAC (Zone d'aménagement concerté) rive gauche Tolbiac à Paris combine des activités universitaires (bâtiments neufs et réhabilitation avec transformations), des logements (15000 habitants prévus), des commerces, des bureaux, des espaces verts. Beaucoup de bâtiments ou de quartiers industriels ne sont plus détruits. La biscuiterie LU à Nantes est transformée en lieu culturel. À Lyon, le quartier Gerland (anciens abattoirs) voit cohabiter une salle de concerts (Halle Tony Garnier), des bâtiments d'enseignement supérieur (École normale supérieure de lettres et sciences humaines) ou dédiés au sport, des espaces verts et même un technopôle bien relié au centre par le métro. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture