La ville est un produit de la société (économie, politique, technique) qui est en constant remaniement. La ville est un perpétuel chantier, elle s'adapte constamment à ces nouvelles fonctions, à ces nouveaux habitants. Elle est au coeur des conflits entre ceux qui ont les moyens et ceux qui ne l'ont pas, entre les piétons et les automobilistes (...)
[...] Les ZUP On parle beaucoup de la crise des banlieues, mais la banlieue n'est pas péjorative (exemple : Sarkozy habite la banlieue : Neuilly). La crise n'a pas lieu que dans les banlieues, mais aussi dans les ZUP, dans les centres- villes. Exemple : Lille, Roubaix, Marseille où il y a des zones sensibles dans le centre. Les banlieues sont stigmatisées. Les gros délinquants ne sont pas ceux qui sont en ville mais les plus riches qui fraudent le fisc. [...]
[...] La ZUP annonce qu'on va arriver en ville. En quoi reconnait-on une ZUP ? Grâce aux tours hautes, il n'y a pas vraiment de rue dans ces endroits. Pour rentabiliser les ZUP, ont été fait des habitations très longs sans jeux pour enfants et arbres mais progressivement la ZUP va être accessoirisée: commissariat, aires de jeux L'éloignement du centre est du au fait que les personnes qui habitent dans les ZUP ont peu de moyen, ils sont coincer là-bas. Les désavantages sont d'ailleurs souvent très nombreux comme la proximité d'une autoroute, d'une ligne à haute tension, des zones polluées, de prisons, d'asiles . [...]
[...] Aussi pour arrêter le pourrissement des centres, il y a des mesures. A. La rénovation Les quartiers sont trop tonifiés donc l'habitation est complètement détruite. Exemple : à Paris avec les Halles, c'est le ventre de la capitale. Le quartier de la Bastille à Paris est en rénovation. Sont aussi rénovés La Villette, Bercy, Maine Montparnasse, St Sauveur, quai de Javel chais de Bercy, les Halles, le polygone à Montpellier, la Part-Dieu à Lyon. Il y a donc un processus de gentryfication. [...]
[...] Ainsi la ZUP est créée, mais elle reflète une image dévalorisée du centre. Cette crise est plus ou moins précoce en France. Les catégories aisées habitent dans les endroits osmaniens. Ainsi en l'espace de trente ans, il y a eu un bouleversement des centres villes. Cependant il y a des quartiers qui sont toujours très chic : la madeleine Aux Etats-Unis, dans les années 1990, Harlem était un quartier très chic, mais avec l'arrivée des noirs, les prix ont baissé et les riches ont tout vendu. Maintenant Harlem est un ghetto. [...]
[...] L'idée est de maintenir des classes modestes dans ou proche des centres-villes. Avec la Loi Chevènement de Jospin ou la loi de mixité sociale les villes sont obligées d'avoir sur plus de habitants au moins 20% de logements sociaux. On assiste donc à une ségrégation très forte, avec une ségrégation horizontale (est-ouest) mais aussi verticale (en bas de l'immeuble se sont les riches et en haut les domestiques à cause des escaliers). Tout logement social qui manque dans une ville doit payer une amende. [...]
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