La Bolivie contemporaine est profondément marquée par la question de l'indianité. Bien que laissés de côté selon les alternances politiques, les natifs représentent aujourd'hui 80% de la population.
[...] Note du 30 octobre 2006 : Evo Morales vient de conduire avec succès le pays vers la nationalisation. Toutes les entreprises ont accepté de signer les nouveaux contrats, même Petrobas. Le président brésilien a enfin cédé des bénéfices de l'entreprise seront reversés à YPBF. Une première grande victoire dans la campagne du président bolivien. Le Latinobarometro est une ONG chilienne à but non lucratif. Au travers d'indicateurs d'opinion qu'elle réalise elle-même, elle donne une vision du développement de la démocratie dans 18 pays d'Amérique Latine. [...]
[...] Les structures agricoles qui sont de très grande taille et sont très mécanisées. -la zone sub-andine du territoire) : le climat est favorable à toutes les cultures (fruits, légumes, fleurs et céréales) et à tous les élevages (vaches laitières, ovins, porcins et volailles). -la zone andine de 3500 m d'altitude et 28% du territoire) : agriculture d'autosubsistance avec des exploitations réduites ; culture de la quinoa, des tubercules et élevage des camélidés (lamas, alpagas, vigognes). Source : mission économique Le PIB agricole étant constitué à 62% par l'agriculture nous allons nous intéresser à cette activité qui est définie par trois types de structures : -l'agriculture industrielle -l'agriculture semi industrielle -l'agriculture de subsistance Les exportations de produits agricoles ou issus de l'agriculture ont modifié le paysage bolivien depuis les années 90. [...]
[...] Le taux de l'ICM varie en fonction des prix internationaux des minerais et de métaux. Le taux n'est pas le même suivant les minerais ou les métaux. Par exemple l'ICM sur l'argent est de 3 à alors qu'il varie de 4 à pour l'or. Le secteur minier, à l'annonce des vagues de nationalisation est le seul secteur d'activité qui ne connaît pas de chute des investissements. Evo Morales a tout d'abord dit que sa priorité était les hydrocarbures et qu'il ne verrait les nationalisations qu'à partir de 2007 et de grands projets sont en cours. [...]
[...] Dans un premier temps, le MAS est-il un parti politique à proprement parler ? En effet, il tient plus d'un regroupement de syndicalistes avec à sa tête, ne l'oublions pas, l'ancien et actuel président du syndicat des cocaleros, Evo Morales. Ainsi, le désir de voir accéder au pouvoir des gens connaissant bien les problématiques des indigènes, des classes paysannes et ouvrières peut aussi être, quelque part, nuisible au pays lui-même. Bien que manifestant toute la bonne volonté du monde, il reste très difficile de gérer du personnel politique ayant, globalement, peu ou pas d'expérience. [...]
[...] Ce fort retour culturel s'inscrit à la fois dans l'émancipation des communautés vis-à-vis de l'élite blanche et dans un souhait de renouer avec des traditions longtemps réprimées. Suite à ce réveil indien la problématique de l'indianisme s'est peu à peu posée en Amérique Latine. Pour y répondre, on a vu l'émergence de politiques multiculturelles : l'Etat utilise un appareil administratif spécialisé afin de faire évoluer la société pour résorber les disparités culturelles, sociales et économiques entre les indigènes et non indigènes. [...]
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